Compte rendu de la soirée du 17 janvier 2015

Une rénovation des enduits intérieurs est prévue en 2015. Alors que les travaux de nettoyage sont terminés et avant l’intervention de l’entreprise Piantanida, Jean-François Riotte, le président de l’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch, proposait le samedi 17 janvier un spectacle en rapport avec ces lieux.

Il a fait appel à Didier Pozza, artiste plasticien, qui a réuni autour de lui des artistes de différentes générations et de différentes disciplines : un groupe de jeunes rappeurs composé de Maellan, Matthieu et Stéphanie, le duo Artefact avec Bil Stiegue et Marcus Liron et danseur Ali Salmi d’Osmosis Compagnie.

Sur le plan matériel, le mur du fond de l’édifice servait d’écran après avoir été entièrement recouvert de panneaux en bois peints en blanc tandis que dans le chœur un coffre de protection a été mis en place autour du retable et de l’autel. A l’extérieur, les abords de la chapelle et le mur du jardin attenant étaient mis en lumière par des chemins des chandelles.

La soirée a commencé par « Révélation » : sur des compositions des jeunes rappeurs, une toile de Didier Pozza sur le thème de saint Roch, actualisée au vu des évènements récents de Paris, a été dévoilée. Le plasticien a ensuite poursuivi sur une œuvre graphique intitulée « Tolérance ».

La deuxième partie du spectacle était intitulée « Stabat Mater » s’inspirant du « Stabat mater dolorosa » (en latin : la mère douloureuse se tenait debout), poème religieux du franciscain italien Jacopone da Todi (1230-1306) qui évoque la souffrance de Marie, la mère de Jésus, lors de la crucifixion de son fils. De très nombreux auteurs l’ont mis en musique, les plus connus étant Pergolèse et Vivaldi.

Ce samedi soir, le texte a été présenté avec des improvisations musicales d’Artefact (Marcus Liron au chant sur une  musique électronique de Bil Stiegue) illustrées par une chorégraphie du danseur Ali Salmi mise en lumière par Didier Pozza et ses encres lumineuses. Ce travail collectif avait pour finalité de participer au « mariage de l’ancien et de l’actuel pour transformer la douleur en douceur dans une symphonie vespérale aux luisances aquatiques » pour reprendre le texte de la brochure distribuée aux spectateurs.

Victime à nouveau de son succès, l’association a dû refuser du monde compte tenu de la capacité du bâtiment, seuls les 90 premiers spectateurs ayant pu bénéficier de l’ensemble du spectacle. Un deuxième groupe d’une trentaine de personnes a attendu au tour d’un vin chaud et a pu ensuite assister à la prestation des jeunes rappeurs et au « Stabat Mater » du duo d’Artéfact.

Voici la sélection de photos que nous avons adressé aux adhérents dans un document PDF : Photos du Live du 17 Janvier 2015 à la Chapelle Saint-Roch