Les amoureux de Georges Brassens se sont retrouvés autour des copains de Concurrence Déloyale dans le cadre enchanteur des jardins de la Chapelle pour un spectacle de qualité où les artistes ne se sont pas contentés de reprendre les chansons du grand Georges, mais les ont enrichies de leur touche personnelle.
Pendant près de deux heures Jean-Marie Leduc (basse et chant), MarcKus Mickus (batterie), Jean-Michel Rey (guitare et chant), Gérard Delon (guitare et chant) et Michel Devard (guitare), assistés à la technique par Christian Graebling, ont emmené avec un bonheur partagé leurs invités sur les traces de l’artiste et poète sétois. La soirée s’est achevée par la chanson Les copains d’abord reprise en chœur par les spectateurs.
Des élèves de maternelle de Saint-Michel-sur-Meurthe encadrés par leurs enseignantes et ATSEM et des parents d’élèves ont été accueillis le jeudi 30 juin 2016 par Marie-Noëlle Riotte et Marie-Claude Bourdon pour une découverte des jardins et de leurs hôtes.
Cultivant un potager dans leur école, les petits michellois ont été intéressés par celui de la chapelle qui mêle légumes et fleurs.
Ils ont aussi pu voir les poissons des bassins, des quantités de fleurs, des papillons et même des lézards. Mais il ont été déçus ne pas voir de grenouilles. Certains ont aussi découvert des lieux où habitent des fées.
Ils ont également joué à la marelle, visité les cabanes des jardins, découvert la source dans la forêt et la fontaine ainsi que les grands oiseaux des artistes Mantra et Love.
Jusqu’au début des années 2000, il y avait à la chapelle Saint-Roch quatre tableaux : le plus grand, La Dormition de la Vierge, est toujours présent. Les trois autres, que la Société Philomatique Vosgienne appelle Scènes de la Vie d’un ermite, étaient accrochés sur le mur de gauche de la nef. Ils ont disparu dans des conditions qui restent mystérieuses.
Daniel Grandidier, Conservateur honoraire du Patrimoine et ancien directeur du Musée Pierre Noël nous en a transmis des photos, dont les clichés originaux qui datent du début du 20ème siècle se trouvent dans les archives de la Médiathèque municipale de Saint-Dié, mais dont l’auteur n’est pas connu (Weick?).
La partie inférieure des trois tableaux est visible sur une photo Vincent Munier illustrant l’article écrit par Michel Urban dans l’Est Républicain du 17 août 1999, au lendemain de la célébration de la messe de la Saint-Roch.
Partie inférieure des 3 tableaux. Photo de Vincent Munier. Article de Michel Urban paru dans l’Est Républicain du 17 août 1999.
Le tableau qui était le plus proche du chœur est représenté dans son intégralité sur la photo ci dessous (qui nous a été transmise par Mme Annie Boulanger) a priori extraite d’un article de la Liberté de l’Est dont nous ne connaissons pas la date exacte de parution.
Chapelle Saint-Roch avec un des 3 tableaux disparus. Document fourni par Mme Annie Boulanger. Source non connue.
Par contre, un an plus tard, l’emplacement de ce tableau est vide sur la photo de l’article de Michel Urban en date du 17 août 2000.
Photo extraite d’un article de Michel Urban. Est Républicain du 17 août 2000. On ne voit plus le tableau qui était accroché dans la nef à proximité du chœur au dessus de la petite croix en bois (au bord gauche de la photo).
On peut donc dire que la disparition a eu lieu entre ces deux cérémonies.
A cette époque, la chapelle n’était ouverte qu’une fois par an pour l’office religieux de la Saint-Roch qui a lieu le 16 août. Ceci explique que la date de la disparition ne soit pas plus précise.
L’article de Claire Brugier dans la Liberté de l’Est du 15 août 2001 parle du caractère mystérieux de cette disparition.
Article de Claire Brugier (Liberté de l’Est du 15 août 2001) mentionnant la disparition des tableaux
Dans l’Est Républicain du 25 mars 2008, Michel Urban fait le point sur ce sujet. Mais, à notre connaissance, l’enquête de l’Inspecteur Saint-Roch n’a pas avancé depuis. L’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch souhaite la relancer.
Si vous avez des informations sur ces œuvres, contactez nous : <ladlcs-r@orange.fr>.
Article de Michel Urban. Est Républicain du 25 mars 2008.
Le photographe Philippe Colignon nous a transmis ses photos du concert du 28 mai 2016 qui a réuni plus de 500 spectateurs dans les jardins de la chapelle autour de Zep Set.
Samedi 2 juillet à 20 h : « Hommage à Georges Brassens » par le groupe « Concurrence Déloyale » .
Vendredi 8 juillet à 18 h 30 : Conférence de Paule Gehay : « Hildegarde de Bingen, visionnaire du 12ème siècle ».
Vendredi 15 juillet à 10 h : visite commentée de la chapelle.
Dimanche 7 août à 15 h : Conférence de Claude Thouvenot : « Convives et nourritures chez Erckmann-Chatrian » .
Vendredi 12 août à 10h : visite commentée de la chapelle.
Mardi 16 août à 10 h : messe de la Saint Roch (il est recommandé d’arriver très en avance pour avoir une place assise).
Samedi 20 août à 20 h : concert-surprise organisé avec Jean-Michel Rey de l’Association Vis-à-vis.
Mardi 23 août à 20 h : « Ressors ton vinyle« , avec Jean-Michel Rey de l’Association Vis-à-vis et Les Nez Rouges.
L’oeuvre des graffeurs Mantra et Love « Les Oiseaux » est visible durant tout l’été, dans les jardins de la chapelle (aller tout droit en longeant la chapelle).
Pour plus d’informations, voir dans la rubrique « Evénements » ci contre.
Malgré une météo peu favorable, les amoureux du blues ont répondu favorablement à l’invitation de l’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch qui, pour la première fois, organisait un concert à l’occasion de la Fête de la musique.
Et Guy Roel, l’invité du jour, les a transporté sur les pas des plus grands compositeurs de blues. Et ce fut un plaisir partagé entre l’artiste et son public durant plus de deux heures. Et le seul moment ou la pluie a perturbé les participants, ce fut lors de l’apparition d’un magnifique arc en ciel.
Hildegarde de Bingen. Détail d’une illustration du Livre des œuvres divines (vers 1230). Bibliothèque de Lucques (Italie).
Le 8 juillet à 18 h 30, la conférence de Paule Gehay, professeur de lettres en retraite, sera consacrée à la bénédictine allemande Hildegarde de Bingen, visionnaire du 12ème siècle qui a été proclamée docteur de l’église en 2012.
Née en 1098 et décédée en 1179, elle fonde en 1147 l’abbaye du Mont Rupert (Rupertsberg en allemand), puis celle, toute proche, d’Eibingen en 1165.
Femme de lettres, elle décrit entre 1141 et 1151 ses visions dans un manuscrit richement illustré, intitulé Scivias (abrégé du latin Sci Vias Domini, Sache les voies du Seigneur). Elle est également l’auteur d’autres ouvrages tel le Livre des Œuvres Divines (Liber Divinorum Operum en latin).
Elle écrit de nombreux textes sur la médecine, dont un sur les bienfaits de l’eau de bouleau qui a été l’objet d’une conférence à la chapelle en mars dernier…
Elle est aussi l’auteur de musique liturgique.
La conférence de Paule Gehay sera illustrée de miniatures du Scivias et du Livre des Œuvres Divines.
Les personnes qui désirent se procurer l’affiche et le T-shirt du concert « Rock à la Chapelle » du 28 mai dernier peuvent encore se le procurer en s’adressant au magasin « A vous décrocher la lune » 55 rue Thiers à Saint-Dié
Les tee-shirts sont en vente au prix de 15 € et l’affiche à 5 €.
L’ancien conservateur du Musée Pierre Noël a présenté l’œuvre du peintre vitellois à un public attentif au sein duquel on notait la présence de Jean-Jacques Gauthier, maire de Vittel (et successeur du père du peintre).
En effet, Claude Bassot, né à Vittel vers 1580, est le fils de Mengin Bassot, marchand et maire de la cité en 1597. L’artiste est mort à une date inconnue (1635?) probablement dans le sud de la Lorraine.
Le conférencier a présenté l’ensemble des œuvres du vitellois en commençant par le retable de la chapelle Saint-Roch (1625), considéré le sommet de son art, en remontant jusqu’aux premiers tableaux réalisés à Vittel (diptyque de l’Enfance du Christ peint vers 1600) et en illustrant ses propos d’une riche iconographie. Il a ainsi détaillé l’évolution du style du peintre, montré qu’elles étaient ses sources d’inspiration, à la fois parmi ses contemporains mais aussi chez des auteurs plus anciens ou encore parmi les peintures murales de la cathédrale de Saint-Dié. Il a décrit certains traits relevant du maniérisme naissant ainsi que la fréquence des paysages et scènes situés en arrière plan.
Il a rappelé que la majorité des commandes étaient destinées à des églises et des communautés religieuses (chapitres…). Ainsi La justice, qui se trouve à la mairie d’Épinal, fait figure d’exception.
Outre le retable de la chapelle Saint-Roch et La Consécration de Déodat provenant d’Hurbache et conservée au musée Pierre Noël, subsistent dans notre secteur L’épreuve de Saint-Richarde de l’église d’Étival (1625), l’Adoration des Bergers de Brouvelieures (vers 1630) et celle de Coinches (peinte en 1620 et qui comporterait peut-être un autoportrait du peintre, qui serait le personnage situé le plus à droite du tableau).
Adoration des berger, église de Coinches.Autoportrait de Claude Bassot (?) situé à la droite du tableau de l’église de Coinches.
Le secteur de Saint-Dié était riche d’autres tableaux de Claude Bassot, mais La Présentation de la Vierge au Temple (1614) a disparu dans l’incendie de l’église Saint-Martin en 1895 et Les apprêts du martyre de saint Sébastien et les dix tableaux de Vie et miracles de Déodat (Saint-Dié) ainsi queLe Martyre de Sainte Catherine (église de Corcieux) ont subi le même sort lors de la deuxième guerre mondiale.
Dans l’ouest vosgien, outre Vittel déjà citée, on retrouve plusieurs tableaux datés de 1607 dans l’église de Jésonville, dont un Saint-Jean Baptiste, ainsi qu’une Adoration des mages à Mirecourt (1630).
Saint-Jean Baptiste, église de JésonvilleSaint-Jean-Baptiste de Jacopo da Ponte (musée national de La Havane) oeuvre dont s’est inspiré Claude Bassot.