« Grands formats » avec Julien Cuny. Une exposition à découvrir dès le 17 juin.

Julien Cuny devant les trois panneaux
Avant de réaliser ses œuvres, Julien Cuny a repeint en noir les trois panneaux installés l’an dernier dans les jardins de la chapelle

Julien Cuny revient à la Chapelle.

Après son Christ sur la croix, oeuvre éphémère réalisée sur le mur de fond de l’édifice en  février 2015 dans le cadre de « Lever de rideau » avec les Fergessen, l’artiste prépare depuis quelques jours son exposition dans les jardins de la chapelle.

Il va succéder aux graffeurs Mantra et Love, que nous avions découverts en juin 2016.

L’exposition sera complétée par deux autres grands formats qui seront installés dans la partie supérieure des jardins et par d’autres œuvres.

« Enfin, je me frotte à des formats de 6 m x 2 m ! Dans le Parc de la Chapelle St-Roch, venez découvrir 5 grands formats et une exposition d’une quinzaine de mes dernières toiles« .

Rendez-vous le samedi 17 juin à 19 h 30 à la Chapelle Saint-Roch.

Les 3 œuvres de Mantra et Love
Les oiseaux des Jardins de la Chapelle Saint-Roch peints par Mantra et Love en mai 2016
Le Christ en Croix dans l chapelle Saint-Roch le 21 février 2015
Le Christ en Croix. Lever de rideau le 21 février 2015

Rock à la Chapelle : 30 billets à gagner chez Mr Bricolage

Jean-François Riotte, président des Amis de la Chapelle, et Guillaume Vantard, directeur, devant le magasin
Jean-François Riotte, président des Amis de la Chapelle, et Guillaume Vantard, directeur de Mr Bricolage

Le magasin déodatien Mr Bricolage de la Zone d’Hellieule est un fidèle partenaire des Amis de la Chapelle Saint-Roch depuis près de trois ans.

Si ce partenariat avec l’association paraissait « logique » lors des travaux réalisés ces dernières années à la chapelle,  il s’est prolongé lors du concert de Zep Set en mai 2016 et lors de celui de Floyd Obsession en mars dernier à l’Espace Georges Sadoul. Il vient d’être renouvelé pour l’édition 2017 de Rock à la Chapelle.

Jean-François Riotte, président des Amis de la Chapelle, et Guillaume Vantard, directeur, dans le magasin

Dan ce cadre, un jeu avec tirage au sort est organisé dans le magasin. Ce jeu permettra de gagner 30 billets pour les concerts des 9 et 10 juin prochain :

  • 10 tickets pour le spectacle du vendredi 9 juin (Tribute to the Doors avec en première partie le groupe spinalien My Spoon is too big, auteur de l’album Introducing Mr Spoon),
  • 10 tickets pour le spectacle du samedi 10 juin (Tribute to Queen avec en première partie Fergessen en formation complète)
  • 10 pass pour les 2 concerts.

Chaque jour, à compter du lundi 29 mai et pendant 10 jours, 3 billets seront à gagner : un pour le spectacle du vendredi 9, un pour celui du samedi 10 et un pass pour les 2 concerts.

Informations détaillées sur ce jeu à l’accueil du magasin.

L’émission « Qu’on se le dise » reçoit « Rock à la Chapelle 2017 »

Capture d'écran. Vosges Télévision, émission "Qu'on se le dise" du 19 mai 2016.
Capture d’écran. Vosges Télévision, émission « Qu’on se le dise » du 19 mai 2016.

Notre président, Jean-François Riotte, a été reçu par Sophie Saap de Vosges Télévision hier lundi 22 mai dans le cadre de l’émission « Qu’on se le dise« .

Cette interview a été consacrée à Rock à la Chapelle des 9 et 10 juin prochains.

La première diffusion de l’émission de la chaîne de télévision vosgienne aura lieu le mercredi 24 mai à 19 h 30 avec une rediffusion le soir à 22 h 50 puis le jeudi 25 mai à 9 h 30, 12 h 30 et 16 h 55.

Rock à la Chapelle les 9 et 10 juin 2017

Présentation de l'affiche
Jean-Yves Helle, Jean-François Riotte et les Amis de la Chapelle vous attendent les 9 et 10 juin prochains.

Après le succès de 2016 avec Zep Set, Rock à la Chapelle revient en 2017, avec deux concerts en plein air les 9 et 10 juin dans les Jardins de la Chapelle Saint-Roch.

Vendredi 9 juin à 20 heures : 

  • Open the Doors, Tribute to the Doors
  • avec en première partie le groupe spinalien  My Spoon is too big auteur de l’album Introducing Mr Spoon.

Samedi 10 juin à 20 heures :

  • Tribute to Queen
  • avec en première partie Fergessen en formation complète.

Informations :

  • 03 29 56 89 89
  • 06 36 90 34 20)

Tickets en vente :

  • A Vous décrocher la lune, 55 rue Thiers à Saint-Dié
  • Auchan
  • Cora
  • Cultura
  • Leclerc (Espace Culturel)
  • Ticketmaster

Tarifs :

  • 18 €  pour un concert
  • 29 € le pass pour les deux concerts.

Ouverture du site à 18 heures.

Buvette et restauration.

Affiche Rock à la Chapelle 2017

 

Conférence philosophique d’Olivier Bour autour du Discours de la servitude volontaire d’Etienne de La Boétie

Photo d'Olivier Bour et Jean-François Riotte
Olivier Bour accueilli par Jean-François Riotte

Ce dimanche 14 mai  Olivier Bour, un invité habituel des Amis de la chapelle, avait choisi comme titre à sa conférence philosophique la phrase de La Boétie « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres », extraite son oeuvre la plus connue le discours « De la servitude volontaire ou le Contr’un ».

Etienne de La Boétie (1530 – 1563) est le contemporain et ami de Montaigne, et son texte a probablement été écrit alors qu’il n’avait que 18 ans. Il n’a été publié qu’en 1576 dans un contexte politique, mais aussi religieux bien particulier avec la naissance du protestantisme.

premier page du Discours de la Servitude volontaire

Réquisitoire contre l’absolutisme politique ou religieux qui ne peut exister que grâce à la complicité de certains, il aborde les questions de liberté, d’égalité, de soumission, mais aussi d’intérêt.

Il est difficile de résumer en quelques lignes la conférence d’Olivier Bour et encore moins les 50 pages de l’ouvrage de La Boétie. Un livre à lire ou relire et qui a été constamment réédité.

En voici quelques éléments.

Photo du public
Comme à l’accoutumée avec Olivier Bour, la conférence a été tout sauf ennuyeuse.

Chacun ne peut ignorer une situation de tyrannie dans laquelle il vit. Mais comment celui qui est au sommet de la pyramide, peut il dominer les autres, lui qui est « un » face à la multitude? Comment les hommes qui disposent naturellement se leur « franchise » (leur liberté) peuvent-ils accepter une telle servitude ?

Certes, il peut y avoir la contrainte par la force. Mais ce n’est pas toujours le cas. Le peuple peut se faire « acheter » comme à Rome avec du pain et des jeux (comme le rappelle la célèbre expression Panem et circenses du poète Juvénal).

La servitude peut aussi être acceptée par habitude : « cela s’est toujours fait ». Et comme l’écrit La Boétie, « on ne regrette jamais ce que l’on n’a jamais eu ». Mais, il y a bien un commencement que la Boétie appelle le malencontre :  « quel malencontre a été cela, qui a pu tant dénaturer l’homme, seul né de vrai pour vivre franchement ; et lui faire perdre la souvenance de son premier être, et le désir de le reprendre ? « .

Photo d'Olivier Bour
Le conférencier a opposé servitude et soumission

La servitude peut également être acceptée par intérêt. Car si le « un » se maintient en haut de la pyramide, c’est qu’il est soutenu directement par quelques personnes, elles mêmes soutenues par d’autres,  le système se reproduisant ainsi à tous les étages de l’organisation… : « cinq ou six ont eu l’oreille du tyran […]. Ces six ont six cents qui profitent sous eux, et qui font de leurs six cents ce que les six font au tyran […] ces six cents en maintiennent sous eux six mille… ». Chacun pouvant y trouver son intérêt, en espérant prendre un jour jour la place de celui qui est au dessus de lui…

Bien qu’écrit au 16 ème siècle, ce texte reste d’une grande actualité, car cinq siècles après La Boétie, il y toujours des tyrans, petits ou grands.

 

Succès pour l’animation de « La Poulie » sur l’entreprise Gantois

Photo du public et du président
L’accueil du public par Jean-François Riotte, président des Amis de la Chapelle

Le dimanche 23 avril, les Amis de la Chapelle avaient ouvert leur porte à l’association « La Poulie » pour une animation sur « Gantois, une épopée déodatienne« .

Au programme figurait une intervention de Philippe Colin sur l’histoire de Gantois, emblématique entreprise de Saint-Dié, la projection d’un film des années 1950 et un débat avec le témoignage d’anciens salariés, en particulier sur le Centre d’Apprentissage de Gantois.

Photo de Christian Hocquel et Philippe Colin
Christian Hocquel, président de « La Poulie » et Philippe Colin

Les Déodatiens ont répondu en nombre à l’invitation des deux associations. Un public composé d’habitués des lieux, de salariés actuels et anciens de l’entreprise et d’amateurs du patrimoine industriel local. Quinze minutes avant l’heure prévue pour le début de la conférence, la chapelle était déjà remplie. Au vu du nombre des participants, les intervenants ont proposé une deuxième « séance » à 17 heures.

Après l’accueil de Jean-François Riotte, président des Amis de la Chapelle, Christian Hocquel a rappelé les objectifs de « La Poulie » qui s’intéresse non seulement à Gantois mais aussi d’une manière plus générale au patrimoine industriel de la Déodatie. L’association, créée en 2011, a déjà organisé plusieurs expositions et a édité des DVD ainsi que des cartes postales, en particulier à partir de photographies anciennes sur plaques de verre. Ses projets pour 2017 sont une exposition qui est programmée fin août à Fraize et l’édition d’un livre.

Photos d'aApprentis fin des années 30, d'une plaque de grillage et de la tour Gantois
Apprentis fin des années 30, plaque de grillage et tour Gantois avec son rhinocéros, emblème de l’entreprise depuis 1900.

Dans son exposé, Philippe Colin a rappelé l’histoire de l’entreprise déodatienne fondée en 1894 par le Déodatien Joseph Gantois et l’Alsacien Camille Henri. Ce dernier, originaire de Sélestat avait « importé » à Saint-Dié la technique de fabrication de la toile métallique.

D’abord installée rue de la Grotte à Foucharupt. Son siège social était situé rue de Foucharupt, sur sa partie qui a été rebaptisée rue Pasteur après l’extension de la voie ferrée et la construction du pont de Foucharupt.

L’entreprise s’est ensuite installée à son emplacement actuel, rue des quatre Frères Mougeotte. La société qui comptait plusieurs sites en France puis à l’étranger, en particulier au Brésil, fabriquait trois types de produits métalliques : le grillage, la tôle perforée et la toile métallique. Elle disposait de son propre centre d’apprentissage, établissement qui a été »victime » du passage de la fin de la scolarité obligatoire de l’âge de 14 ans à celui de 16 ans.

La marque du rhinocéros et le slogan « Ma corne s’y brise » qui figurent sur les outils de communication et sur la tour de l’entreprise ont été créés dès 1900.

photo de la foule en attente de la deuxième séance
Les personnes qui attendent pour la deuxième séance

Pendant que les premiers arrivés étaient dans la chapelle, les autres personnes patientaient en visitant l’exposition de photos et en se rendant sur le stand de « La Poulie » où ils pouvaient acheter des cartes postales et des DVD (qui reprennent de nombreux clichés sur l’entreprise et ses acteurs). Ils pouvaient aussi visiter les jardins de la chapelle encore plus beaux sous un soleil estival.

Photo du stand de la Poulie
« La Poulie » avait mis en place une exposition de photographies et un stand

Pour poursuivre son action, « La Poulie » recherche des documents anciens, en particulier des photographies. Si vous en disposez, vous pouvez la contacter.

Vous pourrez trouver des d’informations complémentaires et un formulaire de contact sur le blog de l’association : http://lapoulie.blogspot.fr/

Photo ancienne d'un atelier
Question d’un petit garçon à son père lors de la visite de l’exposition : « Dis papa t’es où sur la photo ? »