Hirondelle. Photo : Ligue de Protection des Oiseaux.
« Une hirondelle ne fait pas le printemps ». Est-ce un proverbe, ou la formule d’un philosophe ? Qui du proverbe ou de la sentence philosophique est premier ?
Le travail des philosophes ne serait-il pas de « reprendre » à leur manière des formules verbales usées, proférées par les uns et les autres sans examen, patrimoine de ce qu’on appelait naguère la « sagesse des nations » ? Les « reprendre », pour en faire des vérités prouvées, étayées ? Les « repriser », comme on le fait de chaussettes trouées par l’usage répété de la marche ?
Dans cette formule, il est question tout bonnement de savoir comment vivre : que faire de nos désirs, de notre souhait d’être heureux, confrontés que nous sommes à l’incertitude des événements à venir, et à la certitude de l’échéance fatale de notre mort ?
Olivier Bour est professeur de philosophie en classes préparatoires au Lycée Henri Poincaré de Nancy.
Le concert « Rock à la Chapelle » a tenu ses promesses et le public s’était déplacé nombreux dans les Jardins de la Chapelle où avait été installée la scène.
Après la première partie assurée par le groupe déodatien Jude & The Blues Band, les fans de Led Zeppelin se sont régalés avec la prestation de qualité offerte par les cinq musiciens de Zep Set. Les plus courageux ont même bravé la pluie qui s’était invitée en fin de soirée, n’hésitant pas à faire plusieurs rappels.
Pendant ce temps, le dessinateur Jean-Yves Petitnicolas, auteur de l’affiche du concert, dédicaçait sa bande dessinée « L’épatant combat de Jules Teugnat contre la dictature sociale « et des membres de l’association proposaient des Tee shirt illustrés par une photo de Philippe Colignon.
Rock à la Chapelle avec ZEPSET (Tribute to Led Zeppelin), c’est samedi avec en première partie « Jude & The Blues Band ».
Ouverture du site à 19 heures.
Le groupe lyonnais ZEPSET a été fondé le 30 septembre 2012. Il est composé de Franck Flachez (lead vocal), Yann Bourhis (guitare), Thierry Scarlatti (drums), Frederic Julien (basse) et Fabrice Raboutot (claviers).
Avec ZEPSET retrouvez tout l’univers de LED ZEPPELIN, l’un des plus grands groupes de l’histoire du rock. Tout est là pour vous faire redécouvrir les chefs d’oeuvre de ce groupe mythique fondé à Londres en 1968 par Jimmy Page (guitare), Robert Plate (chant), John Paul Jones (basse, claviers) et John Bonham (batterie), dont l amort en 1980 a entraîné la dissolution du groupe.
Rock à la Chapelle avec ZEPSET (Tribute to Led Zeppelin)
L’Association des Amis de la Chapelle était hier, mercredi 18 mai, l’hôte de Vosges Télévision dans son émission « Qu’on se le dise ».
Dans son interview (en deuxième partie de l’émission à partir de 15 min 15 secondes), le président Jean-François Riotte fait une présentation de notre association et du concert du 28 mai « Tribute to Led Zeppelin ».
A voir sur internet (lien ci-dessous) ou lors des rediffusions (jeudi 19 mai à 16 h 50 et 22 heures, vendredi 20 à 10 h 30…).
Capture d’écran. Vosges Télévision, émission « Qu’on se le dise » du 19 mai 2016.
Lily Jung et Cyrille Lecoq ont enchanté le public présent le 14 mai (photo Marc Fourniquet).
Une centaine de personnes s’étaient déplacées pour assister au spectacle du duo Yakch’e. Une nouvelle fois, la chapelle s’est avérée trop petite pour les accueillir toutes et il a été nécessaire de faire une « rotation » afin que chacune puisse bénéficier de ce concert.
Pour le prochain RV des amis de la Chapelle, il n’y aura pas ce problème de place puisque le concert « Rock à la Chapelle » se déroulera en extérieur. Ce sera le samedi 28 mai à 20 heures. Informations complémentaires dans notre rubrique « Evénements ». En cas de mauvais temps, un repli est prévu à l’Espace Georges Sadoul.
Fresque murale à Sherbrooke symbolisant la rencontre entre les Amérindiens et les premiers colons, sur les bords de la rivière Saint-François, au milieu des années 1500.
Un couple de Québécois est « tombé en amour » avec la chapelle Saint-Roch après l’avoir découverte lors d’une visite avec des membres de leur famille habitant à Saint-Dié.
Ils ont récemment concrétisé cet amour pour l’édifice par un don à l’Association des Amis de la Chapelle. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.
Raquettes traditionnelles des Amérindiens
L’association mettra d’ailleurs à l’honneur le Québec l’an prochain. Après le bouleau en 2016, il y aura au printemps 2017 des animations, notamment autour de l’érable et son célèbre sirop, en partenariat avec l’Association Lorraine Québec.
La récolte de l’eau d’érable dans une « chaudière » par l’intermédiaire d’un « chalumeau ».
Après avoir visité la cathédrale le matin et avant de découvrir le cloître, un groupe d’une trentaine de personnes originaires du Val d’Ajol est venu faire la connaissance de notre petite chapelle (la moitié du groupe étant montée à pied depuis la cathédrale).
Avant de pénétrer dans la chapelle, chacun a pu, selon ses capacités, visiter les jardins de la chapelle ou admirer le paysage. Jean-Louis Bourdon a ensuite présenté l’édifice et son histoire. Il a été question de Vautrin Lud et du baptême de l’Amérique, de Saint-Roch et de la peste, de Claude Bassot et de son retable, de Catherine de Bar et du sentier de la Vierge qu’elle empruntait depuis la ville, des vitraux de Claire Henry …
Dans les jardins, les visiteurs ont pu observer les travaux entrepris pour l’installation de la scène du concert de rock du 28 mai.
L’emplacement du calvaire sur une carte du début du 20e siècle
Il avait disparu au milieu du 20ème siècle. L’Association des Amis de la Chapelle a décidé de redonner vie au calvaire du 18ème qui était situé en contrebas de la chapelle au croisement de l’actuelle rue Claude Bassot et du Sentier de la Vierge qui montait de la ville. La nouvelle avait été annoncée lors de l’assemblée générale de février dernier.
On ne dispose pas de photo de ce calvaire mais simplement de quelques fragments, dont une partie du Christ qui a été donné récemment à la Société Philomatique Vosgienne.
Ce samedi, Jean-François Riotte et Marie-Claude Bourdon, membres du bureau de l’association, avaient rendez-vous avec Jean-Claude Fombaron, président de la Société Philomatique Vosgienne et Bruno Gérard, tailleur de pierre à Saulcy-sur-Meurthe et Compagnon du devoir, qui est chargé des travaux.
Jean-Claude Fombaron montre l’emplacement du calvaire à Bruno Gérard, Marie-Claude Bourdon et Jean-François Riotte
Lors de la rencontre de ce samedi, l’historien a pu montré sur une carte du début 20ème siècle où était situé le monument.
Il a expliqué que les calvaires étaient des repères qui balisaient les chemins, tout comme les chapelottes que l’on retrouvaient sur les sentiers qui menaient de la ville à la chapelle Saint Roch. Des chapelottes qui ont été réinstallées il y a quelques années par la Société Philomatique rue de la Tuilerie et rue de l’Orme, en face de l’Espace Louise Michel.
L’emplacement du nouveau calvaire a été délimité par Bruno Gérard. Un socle en béton sera réalisé par Jean-François Riotte dès la semaine prochaine.
Le monument sera coiffé d’une croix. « Sauvée » de la destruction il y a quelques années par René Revert de la Société Philomatique, elle sera « rajeunie » par Bruno Gérard. Ce dernier a débuté son travail dans son atelier de Saulcy-sur-Meurthe.
Le calvaire devrait être mis en place cet été.
La croix qui sera installée au sommet du calvaire.