Animation sur les abeilles et le miel. 13 septembre 2015
Voici la première partie du diaporama présenté lors de l’assemblée générale du 11 février.
Il reprend les différentes manifestations (spectacles, conférences, visites, exposition…) organisées par l’association ainsi que la vie religieuse de la chapelle.
Nous débutons ce jour la publication d’une série de fiches sur l’histoire de la chapelle, de son patrimoine et des personnes qui sont liées à cet édifice religieux.
Description de la chapelle.
La chapelle et l’ancienne ferme
Elle a été construite vers 1500 pour Vautrin Lud (1448-1527), chanoine de Saint-Dié et maître général des mines de Lorraine, à côté de la ferme avec jardins et vignes qu’il possédait sur une terrasse de la colline d’Urtimont (devenue depuis Ortimont).
Initialement, la chapelle était séparée de la ferme, dans laquelle elle est maintenant enclavée.
Elle se compose d’une nef rectangulaire avec une fenêtre et d’un chœur hexagonal avec quatre fenêtres, dont l’une a été murée lors de l’installation du retable de Claude Bassot. Ces fenêtres étaient équipées de vitraux du 16ème siècle aujourd’hui disparus. Le bâtiment était renforcé de huit contreforts.
On pénètre dans la chapelle par une porte à linteau en anse de panier située vers le fond, sur le mur ouest. Le mur de fond, situé en dessous de la cloche, supporte une petit bénitier de facture rustique. Un petite ouverture est percée en son centre. Lors des travaux de rénovation de 2015, il a été mis en évidence, au centre de ce mur, une porte murée que l’on devine partiellement sous le badigeon.
La nef est voûtée en croisée d’ogives qui retombent à l’ouest sur des consoles d’angle et à l’est sur des pilastres. La clés de voûte est armoriée avec le blason du chapitre « d’or à bande d’azur chargée de 3 roses de gueules ».
La nef et le chœur sont séparés deux pilastres soutenant un arc doubleau en plein cintre.
Dans le mur droit du chœur, on note un lavabo liturgique. Sur la gauche, se trouve une ancienne ouverture dont l’encadrement inférieur a été modifié et qui est devenu un placard. A sa droite, il a été mis en évidence lors des travaux de 2015 une petite fenêtre murée. Sous le vitrail de gauche, on remarque l’oculus d’une ancienne armoire eucharistique.
La clé de voûte du chœur est également armoriée avec « trois écussons de gueules deux et un, accompagnés d’une rose en cœur » (probables armes de Vautrin Lud). Lors des travaux de 2015, à proximité de ce blason, il a été mis à jour un petit passage (avec un caisson en bois de quelques centimètres) vraisemblablement réalisé pour y faire passer une corde. Cet éléments est masqué par les badigeons.
La chapelle est surmontée d’un campanile équipé d’une cloche réalisée par la fonderie Beurnel-Perrin de Nancy.
L’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch vous accueille les 19 et 20 septembre prochains à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine de 10 heures à 12 heures et 14 heures à 18 heures.
Affiche de Julien CUNY pour la soirée du 21 février 2015
Pour ce nouveau « Live à la chapelle », le président Jean-François RIOTTE avait réuni le plasticien Julien CUNY et le duo FERGESSEN, avec les voix et les guitares de Michaëla et David.
Une nouvelle fois, l’édifice n’a pu accueillir tous les spectateurs qui s’étaient déplacés en nombre, mais, à mi concert, les premiers entrés ont laissé la place aux suivants.
La soirée a débuté avec le dévoilement d’une toile de Julien CUNY, représentant un grand Christ crucifié. Pendant que le concert se poursuivait l’artiste plasticien faisait « vivre » son oeuvre grâce à la technique d’encres lumineuses déjà utilisée par Didier POZZA lors de la soirée du 17 janvier.
Une rénovation des enduits intérieurs est prévue en 2015. Alors que les travaux de nettoyage sont terminés et avant l’intervention de l’entreprise Piantanida, Jean-François Riotte, le président de l’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch, proposait le samedi 17 janvier un spectacle en rapport avec ces lieux.
Il a fait appel à Didier Pozza, artiste plasticien, qui a réuni autour de lui des artistes de différentes générations et de différentes disciplines : un groupe de jeunes rappeurs composé de Maellan, Matthieu et Stéphanie, le duo Artefact avec Bil Stiegue et Marcus Liron et danseur Ali Salmi d’Osmosis Compagnie.
Sur le plan matériel, le mur du fond de l’édifice servait d’écran après avoir été entièrement recouvert de panneaux en bois peints en blanc tandis que dans le chœur un coffre de protection a été mis en place autour du retable et de l’autel. A l’extérieur, les abords de la chapelle et le mur du jardin attenant étaient mis en lumière par des chemins des chandelles.
La soirée a commencé par « Révélation » : sur des compositions des jeunes rappeurs, une toile de Didier Pozza sur le thème de saint Roch, actualisée au vu des évènements récents de Paris, a été dévoilée. Le plasticien a ensuite poursuivi sur une œuvre graphique intitulée « Tolérance ».
La deuxième partie du spectacle était intitulée « Stabat Mater » s’inspirant du « Stabat mater dolorosa » (en latin : la mère douloureuse se tenait debout), poème religieux du franciscain italien Jacopone da Todi (1230-1306) qui évoque la souffrance de Marie, la mère de Jésus, lors de la crucifixion de son fils. De très nombreux auteurs l’ont mis en musique, les plus connus étant Pergolèse et Vivaldi.
Ce samedi soir, le texte a été présenté avec des improvisations musicales d’Artefact (Marcus Liron au chant sur une musique électronique de Bil Stiegue) illustrées par une chorégraphie du danseur Ali Salmi mise en lumière par Didier Pozza et ses encres lumineuses. Ce travail collectif avait pour finalité de participer au « mariage de l’ancien et de l’actuel pour transformer la douleur en douceur dans une symphonie vespérale aux luisances aquatiques » pour reprendre le texte de la brochure distribuée aux spectateurs.
Victime à nouveau de son succès, l’association a dû refuser du monde compte tenu de la capacité du bâtiment, seuls les 90 premiers spectateurs ayant pu bénéficier de l’ensemble du spectacle. Un deuxième groupe d’une trentaine de personnes a attendu au tour d’un vin chaud et a pu ensuite assister à la prestation des jeunes rappeurs et au « Stabat Mater » du duo d’Artéfact.