Assemblée Générale de l’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch le jeudi 11 février

L’Assemblée Générale de l’Association des Amis de la Chapelle Saint-Roch aura lieu le jeudi 11 février 2016 à 19 h, salle Charles Foucault, 3 rue de la Cathédrale à Saint-Dié.

Ordre du jour

Accueil du président

Emargement de la liste des présents

Rapport moral

Rapport d’activité

Rapport financier

Votes

Diaporama sur les animations 2015

Questions diverses.

Les adhérents peuvent envoyer leurs questions par écrit avant le mardi 2 février au président Jean-François Riotte, 14 rue Claude Bassot – 88100 Saint-Dié ou les déposer au magasin « A vous décrocher la lune », 55 rue Thiers – 88100 Saint-Dié.

En cas d’absence à l’Assemblée Générale, les adhérents peuvent donner leur pouvoir à la personne qui les représentera ou l’adresser au président (4 pouvoirs maximum par personne présente).

Vous pouvez également faire parvenir au président votre cotisation 2016 (10 € ou plus).

Lettre du Président Riotte au sujet de la soirée du 18 décembre.

Saint-Dié, le 6 janvier 2016

Chers adhérents,

Soucieux de répondre à vos questions sur la soirée du 18 décembre (vin chaud à la chapelle), je souligne que cette soirée avait été organisée pour remercier les donateurs à l’opération FONDATION DU PATRIMOINE, et non pas ouverte à tous les adhérents que je remercie de leur fidélité depuis la création de notre association.

Nous nous retrouverons très certainement autour d’un pot de l’amitié au cours de nos différentes animations prévues pour l’année 2016, à commencer par notre assemblée générale qui aura lieu en février, mais dont la date exacte n’est pas encore arrêtée.

Veuillez agréer, chers adhérents, mes sincères salutations.

Le Président, Jean-François RIOTTE

L’association a invité ses généreux donateurs de l’année 2015

Vin chaud 18-12-2015 IMG_4966

Pour remercier les généreux donateurs qui ont répondu à l’appel de la Fondation du Patrimoine, le président Jean-François Riotte, son épouse Marie-Noëlle et plusieurs membres de l’Association des Amis de la Chapelle ont organisé il y a quelques jours une soirée amicale autour d’un vin chaud (ou d’un jus de fruit pour ceux qui ne boivent pas d’alcool).

Les invités ont pu apprécier le talents des cuisinières et cuisiniers qui avaient préparé quelques gâteaux. On pouvait aussi y déguster des crêpes préparée par Romain Durain et des marrons chauds, les « fruits » de saisons, cuits par Pierre Bongiovanni.

Parmi la cinquantaine de personnes présentes, on notait l’abbé Philippe Baldacini, curé de la paroisse de Saint-Dié.

Rappelons que la souscription qui a réuni 4 380 € a permis d’aider à la réalisation des nouveaux badigeons intérieurs de la chapelle que certains visiteurs voyaient pour la première fois. Ils ont aussi pu découvrir la vision nocturne des vitraux installés en octobre et novembre 2013.

L’association qui tiendra son assemblée générale en février prochain prépare actuellement son calendrier 2016.

Vin Chaud 18-12-2015 IMG_4979

Revue de presse :

Saint-Dié Info du 19-12-2015 : http://saintdieinfo.fr/2015/12/soiree-conviviale-a-chapelle-saint-roch/

Vosges Matin du 22-12-2015 : Vosges Matin du 22-12-2015

La fabrication des vitraux de la chapelle – Diaporama

Claire Henry dans son atelier de La Voivre - 17 Septembre 2013
Claire Henry dans son atelier de La Voivre – 17 Septembre 2013

Créés entre août et octobre 2013 et installés en octobre et novembre 2013, les quatre vitraux de la chapelle Saint Roch, sont l’oeuvre de Claire et Olivier Henry de l’atelier Le vitrail à La Voivre.

Ce diaporama de Jean-Louis Bourdon, est l’occasion de montrer à partir de cette réalisation, comme est fabriqué un vitrail.

Il présente d’abord un bref rappel historique sur le vitrail, technique apparue il y a plusieurs milliers d’années.

Ensuite, il montre les différentes étapes, de la création des esquisses à l’installation des vitraux.

Cela passe par les calibres en cartons des fenêtres, la réalisation du calque, le choix des verres, le découpage et le numérotage des calibres en cartons de chacune des pièces (une centaine par vitrail), puis le découpage du verre, le montage, le masticage…

Création de vitraux – Exemple de la Chapelle Saint-Roch de Saint-Dié

A noter que l’atelier Le Vitrail sera ouvert le 11 novembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Adresse : 1399 Grand Rue – 88470 La Voivre. Téléphone : 03 29 58 44 39.

Revue de presse :

Diaporama des Vitraux Echo des Vosges 19-11-2015

La porte de la chapelle prend des couleurs

Marcel Janel à l'oeuvre sous l'oeil attentif de Jean-François Riotte
Marcel Janel à l’oeuvre sous l’œil attentif de Jean-François Riotte

Ce jeudi 5 novembre, Marcel Janel, bénévole de l’association, à mis ses compétences professionnelles au service de la chapelle.

Il a redonné de la couleur à la porte de l’édifice. Une couleur qui rappelle celle de la vigne vierge dont les dernières feuilles tombent une à une inexorablement.

Ces travaux s’avéraient nécessaires pour la protection du bois, comme le montrent les photos du document ci joint. Mais elles l’étaient aussi sur le plan visuel depuis la réfection des badigeons intérieurs du bâtiment au printemps dernier.

Vous pouvez accéder à la planche de photos sur le lien suivant : Réfection de la peinture de la porte de la chapelle – Novembre 2015.

La symbolique de l’abeille. Extraits de la conférence d’Agnès Pozza du 13 septembre.

La symbolique de l'abeille

Voici quelques extraits de la conférence d’Agnès Pozza faite dans le cadre des animations autour des abeilles et du miel.

L’origine de l’abeille

Cet insecte apparu sur terre il y a 65 millions d’année, soit bien avant les premiers hommes (2 millions d’années) reste mystérieuse et à l’origine de nombreux mythes et légendes dans la plupart des civilisations.

On retrouve des scènes de récolte du miel dans des nids d’abeilles sauvages sur les peintures rupestres.

Grotte de Cueva de la Araña (Espagne)
Grotte de Cueva de la Araña (Espagne). 5 000 à 10 000 ans avant JC

L’abeille dans les civilisations anciennes

Cet insecte sacré est le lien entre les vivants et les morts. L’abeille symbolise aussi les principes vitaux et incarne l’âme.

Dans la mythologie des Bushmen en Afrique du Sud, c’est plantant une graine dans une mante qu’une abeille a donné naissance au premier homme.

En Egypte, les abeilles sont issues des larmes tombées à terre de Râ, le dieu soleil.

L'abeille et le roseau, symboles de la Basse et de la Haute Egypte. Temple de Karnak.
L’abeille et le roseau, symboles de la Basse et de la Haute Egypte. Temple de Karnak.

On retrouve des abeilles et des ruches sur les tombes des Mycéniens (1 200 ans avant JC).

Chez les grecs, Aristée, le fils d’Apollon, est souvent représenté comme le premier apiculteur et sa science lui aurait été transmisse par le déesse-mère Gaïa. L’abeille est identifiée à Déméter, la déesse de la terre et des récoltes. Une légende raconte aussi que les abeilles naissent des cadavres. Cette croyance durera jusqu’au XVIème siècle L’origine des abeilles. Le temple d’Artémis, à Ephèse, est décoré d’abeilles et ses prêtres sont les rois des abeilles.

En hébreu, le nom de l’abeille, Dbure, vient de la racine Dbr qui qui signifie la parole. Et, d’ailleurs, les abeilles se posent sur les lèvres de philosophe grec Platon ou sur celles de Saint Ambroise, le patron des apiculteurs.

Le poète romain Virgile écrit que le miel est un don céleste et qu’elles possèdent une partie de l’intelligence divine.

Chez les Celtes, qui buvaient de l’hydromel, Nantosuelta, déesse de la terre et de la fertilité, est représentée avec une abeille et une ruche. L’abeille est aussi le symbole de la sagesse et de l’immortalité de l’âme.

En Russie, Zosim est connu comme le dieu-abeille qui a donné l’apiculture à l’humanité.

En Sibérie et en Amérique du sud, l’abeille représente l‘âme flottant dessus du corps du défunt.

Les Mayas célèbrent le dieu-abeille Ah Mucan Cab pour favoriser une floraison abondante et une bonne récolte de miel.

Le Coran dit que le miel est le premier bienfait que Dieu a donné à la terre.

En Inde, Kama, le dieu de l’amour est représenté avec une abeille.

L’abeille

Quant à l’abeille, elle est à première vue un insecte plutôt banal, assez rustique et peu élaboré. Mais son comportement collectif parait atteindre les sommets de la raison, de la vertu et de la sagesse. Elle est intelligente, dévouée, faible, fidèle, altruistes, travailleuse, économe, géomètre, d’une propreté exemplaire… La liste de  ses qualités emplit des pages entières de la littérature antique, médiévale et contemporaine.

On retrouve chez l’abeille l’ambivalence nature/culture. Elle reste sauvage à l’état domestique (da piqûre est redoutable) et domestique à l’état sauvage (elle produit du miel même sans apiculture).

Le miel

C’est un produit à la fois cultivé et sauvage : le plus naturel des produits car il peut être consommé sans transformation aucune et à l’inverse des autres produits de la nature, il ne pourrit pas.

Abeilles et ruches Tacuinum Sanitaris, ouvrage médical du moyen âge, tiré du Taqwin al‑sihha
Abeilles et ruches Tacuinum Sanitaris, ouvrage médical du moyen âge.

L’abeille, symbole de la femme idéale

Dans l’antiquité grecque, elle est l’emblème des vertus domestiques : fidèle à son mari, mère des enfants légitimes, elle régente l’espace intime de la maison…

Bon  nombre de sociétés rêvent de la ruche comme un modèle organisationnel pour l’homme.

Varon (savant romain, 116-27 avant JC) disait que « c’est d’elle qu’on apprend à travailler, construire et stocker ».

Mais la ruche est aussi un modèle de servitude et Charles Nodier écrivait en 1818 « Montre-moi une ville, une ruche ou une fourmilière et je vous montrerai l’esclavage. Le lion et l’aigle seuls sont rois, car ils sont solitaires ».

Le serpent et l’abeille

Ils ont une parenté symbolique et complémentaire. Le serpent symbolise l’esprit et l’abeille l’âme. Tous deux piquent et inoculent le feu dans la chair. Le python est une incarnation de la terre et son nom signifie putréfaction féconde, alors que l’on a vu que l’abeille était dans l’antiquité sensée naître de la putréfaction d’un animal (lion ou taureau). Et comme le serpent, elle sortait des cavités de la terre.

Le nombre 6, symbole mathématique de l’abeille

Les alvéoles hexagonales
Les alvéoles hexagonales

L’abeille a six pattes et son abdomen six anneaux. Les alvéoles qu’elle fabrique sont hexagonales. L’hexagone est la figure géométrique dans laquelle peut s’inscrire une étoile à six branches, symbole du macrocosme, du divin et du spirituel.

Depuis Aristée, elle est aussi rattachée au chiffre 9, que l’on rapprochera des neuf mois de grossesse chez la femme.

Mais également au chiffre 3, les trois mois d’hiver avant la « résurrection » des abeilles qui sont à rapprocher des 3 jours entre la mort et la résurrection du Christ.

Conclusion

L’abeille poursuit immuablement son vol symbolique pendant que l’homme tente en l’observant de comprendre qui il est.

Mais, surtout, émerveillons nous encore et toujours devant une abeille tout empoudrée de pollen, butinant une fleur et qui, si délicatement, à peine en l’effleurant, en prélève le nectar.

Merci aux apiculteurs de prendre si bien soin des abeilles.

Revue de Presse : Echo des Vosges du 28-10-2015.

La symbolique de l'abeille à la chapelle Echo des Vosges 28-10-2015

La causerie de Claude Thouvenot sur le pain au moyen âge

CT et l'assistance IMG_3354

Le dernier invité des Amis de la Chapelle a commencé ses propos en précisant qu’au mot de conférence, il préférait celui de causerie. Ses propos sont néanmoins restés sérieux et argumentés.

Il s’est aussi justifié du titre volontairement provocateur donné à son intervention (« Le pain au moyen âge, un faux exemple de malbouffe »), en précisant que cela faisait référence à la vision péjorative qu’avaient de l’alimentation au moyen âge les historiens du XVIIème siècle, pourtant dit Siècle des lumières, une analyse battue en brèche par ceux du XXème siècle.

Il a rappelé que, lors de cette longue période qui va de la chute de l’empire romain à la prise de Constantinople par les ottomans, il y a eu, certes, des temps de disettes, entre autres à la suite des épidémies de pestes. Mais, globalement, l’alimentation a été satisfaisante durant ces dix siècles. Ceci est corroboré par les études des pathographes du siècle dernier qui ont étudié les ossements et l’appareil dentaire des personnes ayant vécu au moyen âge, et qui n’ont pas retrouvé de signe de malnutrition.

L’auteur a détaillé les différentes céréales utilisées pour la panification (blé froment, seigle, épeautre, orge d’hiver et avoine ainsi que méteil, ce mélange de blé et de seigle) et les régions dans lesquelles elles étaient cultivées. Il a précisé les populations qui les consommaient, le blé l’étant par les seigneurs, bourgeois et notables religieux et les autres par les petites gens.

Il s’est attaché ensuite à décrire la chaîne allant de la moisson à la cuisson du pain, en passant par la fabrication de la farine dans les différents moulins des villes et des campagnes, qu’ils soient à sang, c’est dire fonctionnant grâce à la force animale, à vent ou à aubes).

Il a rappelé que le mot boulanger désigne celui qui fabrique des pains ronds. Il dérive d’un mot picard et il est apparu en 1299. Il a remplacé progressivement les termes précédemment utilisés : talmelier (qui dériverait de tamiser, ou de taler signifiant battre, et de mêler), pesteur (celui qui pétrit) ou panetier (qui a la même origine que le mot italien, panettiere).

Il a décrit les boulangeries des villes, où le boulanger pouvait aussi élever des poules ou des cochons, les fours des seigneurs, dit fours banaux (nom dérivé des banalités, les taxes payées au seigneur), lieux qui sont devenus communaux à  la révolution en 1790. Outre les seigneurs, les monastères possédaient aussi leur propres équipes.

il a précisé comment les meuniers étaient payés, comment était fixé le prix du pain et quels étaient les modes de fabrication et distribution. Les boulangeries ne fournissant que partiellement les populations urbaines alors en développement, le complément était assuré par les campagnards qui venaient vendre à la ville leur production.

Il a aussi rappelé la mauvaise réputation des meuniers et boulangers souvent suspectés de vol et de malfaçons. Un dicton disait ainsi « tous les meuniers sont des voleurs, mais tous les voleurs ne sont pas des meuniers« .

Il a terminé sont propos en présentant les différents pains consommés : le pain bis, le pain de chapitre, le pain bourgeois, le pain de Chailly, les biscuits (pain cuit deux fois à l’intention des marins …, et des productions moins quotidiennes comme les échaudés, les oublies et les cuignets.

La dégustation des pains de La Soyotte
La dégustation des pains de La Soyotte

Après la conférence, l’Association des Amis de la chapelle a offert aux participants une dégustation de différents pains confectionnés par la Ferme-musée de la Soyotte (pain nature, pain au magret de canard et pain gallu aux fruits).

Dédicace de ses livres par Claude Thouvenot
Dédicace de ses livres par Claude Thouvenot

La vidéo reprenant des extraits de la conférence est visible ci dessous. Merci à Jean-Marc Urbès pour sa réalisation.

 

Retrouvez quelques illustrations extraites du diaporama de Claude Thouvenot : Illustrations sur le pain au moyen âge.

Revue de Presse :

Vosges Matin du 3 octobre 2015 :

Le pain, on en parle, on en mange - Vosges Matin 3-10-2015

Echo des Vosges du 8 octobre 2015 :

On y a causé du pain au moyen âge Echo des Vosges 8-10-2015