La fourchette de l’Ami Fritz dans l’oeuvre d’Erckmann-Chatrian

Photos de 3 livres d'Erckmann et Chatrian
Quelques livres d’Erckmann et Chatrian

L’association des amis de la chapelle a accueilli une nouvelle fois Claude Thouvenot pour une causerie sur Nourritures et convives dans l’oeuvre Erckmann-Chatrian, et en particulier dans L’ami Fritz, Confidence d’un joueur de clarinette et La taverne du jambon de Mayence.

Photo de Claude Thouvenot
Claude Thouvenot

Le conférencier nous a emmené à la suite des notables dans Confidence d’un joueur de clarinette puis des humbles dans La taverne du jambon de Mayence, ouvrages dans lesquels les auteurs nous décrivent de façon détaillée les personnages et le contenu de leurs assiettes. Pour en savoir plus, chacun pourra se replonger dans les lectures de ces livres.

Il a ensuite expliqué l’origine des produits consommés par ces convives, avec ce que l’on nomme aujourd’hui des produits du terroir et des circuits courts. A partir du livre Cornimont, Au temps du village, il fait une petite incursion dans les Vosges avec l’histoire de l’arrivée du choux sur la table de Robert Curien et Berthe Girot, les parents de l’ancien ministre Hubert Curien, qui fut aussi président du CNRS et de l’Agence Spatiale Européenne.

Pour en savoir plus sur Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, voir sur notre site l’article intitulé Mais qui sont Erckmann et Chatrian ? 

Mais qui sont Erckmann et Chatrian ?

Enfin, les amateurs de cuisine ont à nouveau rendez-vous avec Claude Thouvenot le dimanche 9 octobre à 17 h 30 pour la conférence Mange ta soupe et tais-toi. L’intervenant nous parlera de la soupe dans l’histoire : soupes de nécessité, potages de plaisir, bouillons de santé. Ensuite, l’association proposera une dégustation de soupes d’ici et d’ailleurs.

Photo du public

Mais qui sont Erckmann et Chatrian ?

Photo dédicacée par Erckmann et Chatrian pour leur ami déodatien Montézuma Goguel. BNU de Strasbourg.
Photo dédicacée par Erckmann et Chatrian pour leur ami déodatien Montézuma Goguel. BNU de Strasbourg.

Erckmann-Chatrian est le pseudonyme collectif utilisé de 1847 à 1887 par deux écrivains lorrains Émile Erckmann et Alexandre Chatrian.

Émile Erckmann est né le 21 mai 1822 à Phalsbourg, dans le département de la Meurthe (devenue Moselle en 1918) et il est mort le 14 mars 1899 à Lunéville. Alexandre Chatrian a vu le jour le 18 décembre 1826 à Soldatenthal (Grand Soldat), également dans le département de la Meurthe, et il est décédé le 3 septembre 1890 à Villemomble (actuel département de Seine-Saint-Denis). Ils ont également écrit sous leurs patronymes respectifs.

Nés en Lorraine et amis, ils ont écrit un grand nombre de romans nationalistes d’inspiration régionale exaltant le sentiment patriotique.

Ils font de fréquents séjours dans les Vosges et en particulier Émile Erckmann vit à Saint-Dié pendant près de 9 ans (1872-1881) à l’Ermitage, chez Montézuma Goguel et en 1885 Alexandre Chatrian s’installe à Raon l’Etape puis à Saint-Dié, rue Stanislas, de 1886 à 1889.

Émile Erckmann trouva à Saint-Dié le sujet de plusieurs de ses œuvres : Le Brigadier Frédéric, Le Banni, Histoire du Plébiscite, Contes vosgiens, Souvenirs d’un chef de chantier au canal de Suez et Une Campagne en Kabylie.

La Société Erckmann-Chatrian fondée en 1914, initialement pour défendre le français en Alsace-Moselle, décerne un prix littéraire depuis 1925 que certains appelle le Goncourt lorrain. Le premier lauréat a été Eugène Mathis, de Fraize (Vosges), auteur du roman Les Héros de Fraize.

Le prix 2016 décerné à Hélène Gestern pour son livre Portrait d’après blessure a été remis à Saint-Dié le 21 mai dernier. Lors de cette cérémonie, Alain Petiot a également reçu la bourse « Histoire » pour Les Lorrains et les Habsbourg et François Le Tacon la bourse « Lorraine » pour Arts de la table et Art Nouveau : http://saintdieinfo.fr/2016/05/helene-gestern-laureate-prix-erckmann-chatrian-portrait-dapres-blessure/

Pour en savoir plus sur Erckmann et -Chatrian : site de Noëlle BENHAMOU, professeur de littérature française (Université de Picardie Jules-Verne, Amiens) spécialiste de Maupassant et Erckmann-Chatrian : http://www.erckmann-chatrian.eu/.

Catherine de Bar, une familière de la chapelle

Portrait de Catherine de Bar
Catherine de Bar

Fille de Jean de Bar et Marguerite Guillon, Catherine de Bar est née à Saint-Dié le 31 décembre 1614, dans une rue correspondant à l’actuelle rue Thiers. Elle est la troisième de six enfants. Catherine était atteinte d’une maladie des yeux et sa mère invoqua avec succès sainte Odile.

Elle fréquente assidûment la cathédrale, alors église des chanoines de Saint-Dié, ainsi que la chapelle Saint-Roch, à l’époque encore dédiée à Notre Dame d’Ortimont (lire en fin d’article).

Catherine de Bar entre au monastère des Annonciades de Bruyères, où elle émet des vœux en 1633. Sous le nom de sœur Saint Jean l’Évangéliste, elle devient la sous-prieure du couvent à 19 ans , puis la prieure à 20 ans .

En raison de la guerre de Trente ans, débutée en 1618, Catherine de Bar connaîtra alors des pérégrinations à travers la Lorraine à Badonviller puis à Commercy, où une partie de la communauté est victime de la peste, avant de revenir à Saint-Dié. En 1939, elle revêt l’habit des Bénédictines de Rambervillers, où elle est entrée comme novice, et fait profession en 1640. Elle est chassée à nouveau par la guerre, et va à Saint-Mihel puis à Paris.

Devenue Mère Mectilde du Très-Saint-Sacrement, du nom d’une mystique allemande du XIIIe siècle, elle fonde à Paris en 1651 l’ordre des Bénédictines de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement; initialement institut, il devient congrégation en 1676. Catherine de Bar meurt à Paris le 6 avril 1698. Entre temps, elle a fondé plusieurs couvents en France (à Toul, Rouen, Dreux… mais pas à Saint-Dié, en raison de l’opposition des chanoines) et à Varsovie.

L’ordre fondé par la déodatienne existe toujours avec des monastères en France (en particulier à Rouen et, plus près de nous, à Rosheim, fondé en 1862), mais également en Italie, en Pologne et en Ouganda. Des religieuses de ces monastères sont venues à plusieurs reprises à la chapelle sur les traces de leur mère fondatrice, et en particulier en 2014, année du jubilé de Catherine de Bar, à l’occasion de l’inauguration des nouveaux vitraux le 12 mars .

Photo des Bénédictines dans la chapelle Saint-Roch le 12 mars 2016
Chapelle Saint-Roch, le 12 mars 2014.

Le lien entre cette religieuse et la chapelle nous est donné par Mgr M. Hervin dans sa biographe intitulée « Vie de Mère Mectilde du Saint Sacrement de Bar ». Il écrit ainsi : « A peu de distance de Saint-Dié, était bâti sur le penchant d’une colline, un modeste sanctuaire dédié à Notre Dame d’Ortimont. Catherine à qui l’on permettait d’aller seule à la messe chez les Capucins, partait un moment avant l’heure, courrait au sanctuaire vénéré, saluait Notre Dame, et se faisant sa petite servante, elle balayait sa modeste demeure, ornait son autel de quelques fleurs, lui adressait de nouveau ses vœux et revenait ensuite en toute hâte, afin de ne pas se laisser découvrir. »

Photos des bénédictines dans les jardins de la chapelle le 12 mars 2014.
Les bénédictines dans les jardins de la chapelle le 12 mars 2014.

Une place de Saint-Dié porte le nom de Catherine de Bar. Elle est située entre la rue d’Alsace et la rue de la Prairie, près de la Maison du XXIème  siècle.

L’animation autour du sirop d’érable de mars 2017 se prépare

Logo Lorraine Québec

La première animation de l’année 2017 sera organisée en partenariat avec l’association Lorraine-Québec.

Elle s’étalera sur deux journées, le samedi 25 et le dimanche 26 mars.

Après la sève de bouleau dont la production se prolongera en 2017, il sera question de celle de l’érable à partir duquel on extrait un délicieux sirop. Un nectar emblématique du Québec qui en est le premier producteur mondial (75 à 80 % de 43,5 millions de tonnes).

Jean-François Riotte et Patrice Haberer au pied d'un érable
Jean-François Riotte et Patrice Haberer au pied d’un érable

Dans ce cadre, accompagné de Patrice Haberer, spécialiste de la forêt, le président Jean-François Riotte est allé en repérage dans les jardins de la chapelle à la recherche d’érables. Ceux-ci pourraient fournir en mars prochain de l’eau d’érable avec laquelle l’association envisage de faire une démonstration de fabrication du célèbre sirop de la Belle Province.

Le programme de cette manifestation est en cours d’élaboration en partenariat avec l’association Lorraine-Québec.

Pour en savoir plus sur notre partenaire : http://lorrainequebec.fr/.

photo d'une boite de sirop d'érable

Les visiteurs du 15 juillet

Photo des visiteurs du 15 juillet 2016

L’association a accueilli à la chapelle et dans les jardins une dizaine de personnes lors de la visite commentée du 15 juillet.

Celle-ci a fait référence aux personnages rattachés à l’édifice : Vautrin Lud, le chanoine fondateur de la chapelle; Claude Voirin, autre chanoine qui a fait réaliser le retable peint par le vittelois Claude Bassot en 1625; Catherine de Bar, habituée de la chapelle dans sa jeunesse, qui a fondé à Paris en 1651 la congrégation des Bénédictines de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement; Saint Roch, originaire de Montpellier et mort en prison en Italie; mais aussi Alexandre Yersin, le membre de l’Institut Pasteur qui a découvert le bacille de la peste en 1894 à Hong Kong.

Les visiteurs du jour, venus à pied depuis le lycée Baumont ou le quartier Saint-Roch voire depuis la place du Général Tanant, découvraient pour la plupart les lieux. Mais il y avait aussi quelques amoureux de longue date venus eux aussi bénéficier du calme et de la beauté du site, ainsi que du panorama qui s’offre au regard, de l’Ormont à la Trouée de Raon l’Etape, en passant par la Ligne bleue des Vosges et le massif du Kemberg, le tout sous un soleil radieux.

La prochaine visite commentée aura lieu le vendredi 12 août à 10 heures.

Lire aussi l’article de Corine Weiss dans Vosges Matin du 17 juillet 2016 : Visite guidée de la chapelle Saint-Roch-Vosges Matin 17-7-2016.

14 juillet : des visiteurs venus des villes de Friedrichshafen, Lorraine et Zakopane

Photo des visiteurs de la chapelle

L’association des Amis de la Chapelle a accueilli ce jeudi 14 juillet les représentants des villes jumelées de Friedrichshafen (Allemagne) et Zakopane (Pologne) ainsi que les membres de la chorale Les Chanteurs de Lorraine (Ville de Lorraine – Québec) qui étaient à Saint-Dié à l’occasion de la Fête Nationale. Les visiteurs du jour étaient accompagnés du maire et de plusieurs élus déodatiens.

Villes jumelées-14-7-2016-IMG_6679

La visite a d’abord comporté une présentation du chanoine Vautrin Lud. Celui-ci, bâtisseur de la chapelle vers 1500, a été avec les autres membres du Gymnase Vosgien à l’origine, en 1507, de l’impression de la première carte au monde portant le mot América. Si nos amis allemands et polonais ont pu retrouver sur cette carte les mots Germania et Polonia, les québécois n’y ont pas retrouvé la Belle Province puisqu’elle appartenait alors, avec la majeure partie du continent américain, à la « Terra Incognita« . En effet ce n’est qu’en 1534, soit près de 27 ans plus tard, que le navigateur français Jacques Cartier a posé le pied dans la baie de Gaspé.

Ensuite chacun a pu faire la découverte de la chapelle, de son histoire et de ses « trésors » dont le retable peint en 1625 par Claude Bassot. A cette occasion, il  a été rappelé l’histoire de Saint-Roch. Un saint auquel est dédié l’église d’une commune italienne dont sont originaires des membres de la délégation québécoise qui ont appris que San Rocco était né à Montpellier.

Photo des enfants de Zakopane dans la chapelle
Les enfants de Zakopane attentifs aux explications de Kasia Jozefowicz

Après la visite des adultes, les enfants de la délégation polonaise, ont eu droit à leur tour à une présentation de la chapelle assurée par Kasia Jozefowicz, professeur de français de Zakopane.

Photo de visiteurs dans les jardins de la Chapelle
Moment de détente dans les jardins de la Chapelle

Bien entendu, chacun à pu apprécier la beauté du site, qualifié d’oasis par une représentante de Friedrichshafen, ainsi que le magnifique point de vue sur la ville et les montagnes environnantes, certes bien moins hautes que les Tatras à Zakopane ou les Alpes à Friedrichshafen, mais qui rappellent aux Québecois leurs Laurentides.

A noter que Les Chanteurs de Lorraine ont donné le 13 juillet au soir à l’église Saint-Martin un concert qui a enchanté le public présent.

Photo du concert des Chanteurs de Lorraine à l'église Saint-Martin de Saint-Dié.
Concert des Chanteurs de Lorraine. Eglise Saint-Martin.

Convives et nourritures chez Erckmann et Chatrian. Causerie de Claude Thouvenot. Dimanche 7 août à 15 h 30.

Photo d'Émile Erckmann et Alexandre Chatrian par Pierre Petit.
Émile Erckmann et Alexandre Chatrian par Pierre Petit

« La fourchette de l’Ami Fritz dans l’oeuvre d’Erckmann-Chatrian » sera le thème de la causerie de Claude Thouvenot le dimanche 7 août à 15 h 30.

Emile Erckmann et Alexandre Chatrian sont deux compères nés dans les années 1820 aux confins de l’Alsace et de la Lorraine. Le premier regarde vers la Lorraine, tandis que le second penche plus vers l’Alsace et le Pays de Bade.

Dans leurs publications qui débutent au milieu du 19ème siècle, on trouve de nombreuses et truculentes évocations des nourritures, des convives, de l’ambiance des repas, surtout chez les nantis, et même chez les humbles lorsqu’un restaurateur s’avise un jour d’offrir un repas pantagruélique à ceux-ci sous l’œil anxieux des bourgeois.

L’origine des produits consommés, les achats extérieurs malheureux et généralement rares et les bonne cuisinières sont évoqués.

Bref, le conférencier voudrait nous faire profiter dans cette causerie des saveurs, des odeurs, des estomacs replets, en espérant que nous seront remis pour l’histoire de la soupe, thème de sa causerie du dimanche 9 octobre prochain, toujours à la chapelle.

Couverture du roman l'Ami Fritz (Bibliothèque Verte, Editions Hachette, 1949)

Visite d’un couple de Québécois à la chapelle

MR et André Balleux-10-7-2016IMG_6631 (1)

La chapelle a reçu ce dimanche 10 juillet deux visiteurs venus du Québec.

Il s’agit de Marie-Reine et André Balleux nos généreux donateurs originaires de la région de Sherbrooke dans l’est du Québec.

Ils ont visité l’édifice où ils n’étaient pas venus depuis plusieurs années. Ils y ont redécouvert le retable et ont apprécié les changements intervenus depuis 2013 (vitraux et badigeons). Amoureux de la nature, ils ont également pu bénéficier de la fraîcheur des jardins dans lesquels ils ont été accueillis par Marie-Noëlle et Jean-François Riotte.

A la découverte d’Hildegarde de Bingen avec Paule Gehay

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« Notre » petite chapelle s’est à nouveau révélée un peu trop petite pour accueillir le public venu à la découverte de la bénédictine allemande Hildegarde de Bingen.

La conférence de Paule Gehay a permis à chacun d’en savoir un peu plus sur la sainte visionnaire du 12ème siécle, connue pour son oeuvre religieuse mais également auteur d’œuvres musicales et d’écrits sur la médecine par les plantes, à une époque où les communautés religieuses qui vivaient en autarcie, devaient avoir les moyens de se soigner.

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Cette religieuse, devenue en 2012 la quatrième femme docteur de l’Eglise, est restée relativement peu connue en France jusque dans les année 1980. La traduction de son Livre des Œuvres Divine (Visions) par Bernard Gorceix (publiée en 1982 chez Albin Michel), puis le livre que lui a consacrée Régine Pernoud (Editions du Rocher – 1994), l’ont mise en lumière. Depuis de nombreux ouvrages lui ont été consacrés dans le domaine religieux ou médical et des disques ont repris son oeuvre musicale.

Née en 1098 et morte en 1179, Hildegarde entre à l’âge de 8 ans au monastère de Bénédictines de Disibodenberg près de Mayence, alors dirigé par Jutta de Spanheim, à laquelle elle succède en 1136.

Depuis son plus jeune âge, elle des visions qu’elle va transcrire à partir de 1141, avec l’aide du moine Volmar et de la religieuse Richardis de Stade, dans le Scivias (du latin sci vias Dei « sache les voies de Dieu »), ouvrage qu’elle terminera en 1151, après l’approbation du concile de Trèves en 1147. Dans ce manuscrit, elle décrit ses visions et en précise leur sens, montrant le lien entre Dieu, l’Homme et la création, ainsi que les chemins de Dieu vers l’Homme et de l’Homme vers Dieu. Le tout est illustré d’une riche iconographie.

Après le Scivias, elle se consacre au Livre des mérites de la vie puis au livre des œuvres divines.

Parmi ses nombreux écrits sur la médecine naturelle, nous retiendrons celui sur la sève de bouleau qui a été l’objet d’une conférence à la Chapelle Saint-Roch en mars dernier.

Enfin, on lui doit des œuvres musicales, dont Ordo virtutum (Le jeu des vertus), un drame liturgique composé vers 1151.

Parallèlement, elle a consacré son temps à la création de deux monastères : en 1147, celui du Mont Saint Ruppert, puis en 1165, non loin de là, l’abbaye d’Eibingen.

Elle a également entretenu des correspondances avec l’empereur Frédéric Barberousse, les papes et Bernard de Clairvaux.

L'univers en Dieu. Deuxième vision d’Hildegarde de Bingen. Extrait du Livre des œuvres divines. On notera la parenté de l’homme de Vitruve réalisé plus de 300 après par Léonard de Vinci en 1485-1490.
« L’univers en Dieu ».
Deuxième vision d’Hildegarde de Bingen. Extrait du Livre des œuvres divines. On notera la parenté de l’Homme de Vitruve réalisé plus de 300 ans après par Léonard de Vinci en 1485-1490.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à voir « Vision » le film de la réalisatrice Margarethe von Trotta en 2009. La version originale en allemand sous-titrée en français est accessible sur internet :

Vision de Margareth von Trotta