La visite du rucher des jardins de la chapelle avec Ismail Sozcu en septembre 2015
L’association renouvelle cette année son animation sur le miel en partenariat avec les apiculteursJean-Louis Perroteyet Ismail Sozcu, qui gère les ruches des Jardins de la Chapelle et le Pays de la Déodatie.
Le programme :
Deux conférences : à 15 heures « La transhumance des abeilles » présentée par Agnès Pozza et à 15 heures 30 « Abeilles et santé » par Jean-Louis Bourdon.
A 16 heures, présentation de la ruche par Jean-Louis Perrotey, puis visite du rucher des Jardins de la Chapelle avec Jean-Louis Perroteyet Ismail Sozcu.
Dégustation de produits à base de miel.
Vente de Miel de la Chapelle au profit de l’association.
Présentation de la ruche par Jean-Louis Perrotey en septembre 2015
Cette année, l’association a invité deux artistes dans les jardins de la chapelle, le strasbourgeois Maxime Acker (sculptures) et le déodatien Emmanuel Antoine (Boîtes à détail).
Maxime Acker qui a réalisé de nombreuses expositions en France et dans le monde propose un travail plastique dans lequel la sculpture occupe une large place. Un travail qui se construit principalement à travers le prisme de l’enfance, de la religion et de la surconsommation. Qu’elles soient de bois, de bronze ou d’inox, ses sculptures sont résolument figuratives et utilisent l’allégorie pour exprimer divers sentiments qu’inspire le monde contemporain à l’artiste. En résultent des œuvres aux expressions ambivalentes qui prennent sens selon l’univers mental des personnes qui leur font face.
Emmanuel Antoine, directeur du Centre d’Etude et de Promotion des Arts Graphiques et Arts Plastiques de Saint-Dié (CEPAGRAP) est un habitué des Jardins de la Chapelle. Après l’installation de ses lorgnettes lors des Journées du Patrimoine 2014, ilnous propose cette année une vingtaine de boîtes présentant des détails du jardin, disposées le long d’un parcours. Pendant sa promenade, le spectateur est invité à retrouver et identifier ces détails photographiques.
Emmanuel Antoine – Journées du Patrimoine 2014
Durant les deux journées, l’association organise des visites guidées de la chapelle.
Jean-Louis Bourdon présentera un diaporama sur les « Trésors et détails de la Chapelle Saint-Roch » à 11 heures, 15 heures et 17 heures.
Enfin, l’exposition des graffeurs Mantra et Love est toujours visible dans les jardins, près du boulodrome..
Horaires d’accès à la chapelle et aux jardins : samedi 17 et dimanche 18 septembre de 10 heures à midi et de 14 heures à 18 heures.
Une équipe de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) d’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, site de Metz, s’est rendue récemment à la chapelle.
A cette occasion, les représentants de la DRAC ont été reçus par trois membres de l’association (Jean-François Riotte et Marie-Claude et Jean-Louis Bourdon) accompagnés de Claude Kiener, adjointe à la culture. Le père Philippe Baldacini était retenu pas d’autres obligations à Épinal.
Ils ont pu constater de visu l’état de l’édifice après les travaux récemment réalisés à l’initiative de l’association : pose des vitraux par l’atelier de Claire Henry en 2013 et réfection des badigeons intérieurs par l’entreprise Piantanida en 2015.
Ils se sont également intéressés aux objets situés dans l’édifice et classés à l’inventaire des Monuments Historiques : le tableau de la Dormition de la Vierge datant du 17ème siècle, d’un auteur inconnu, et le retable peint par Claude Bassot en 1625).
Dans le dossier de la DRAC sur la chapelle, deux éléments ont retenu notre attention : une photo en noir et blanc de la Dormition, datant des années 1980 et où l’on voit l’état du tableau avant sa restauration, et l’ordre de service concernant la restauration du retable en date du 14 avril 1989, les travaux ayant été réalisés par Aubert GERARD de Vesoul.
La Dormition dans les années 1980 avant sa restauration. Cliché de la DRAC de LorraineDocument de la DRAC ordonnant la restauration du retable en 1989
Organisé par la ville, l’association Vis-à-Vis et Les Nez Rouges dans les différents quartiers et animée par Jean-Michel Rey, la soirée musicale Ressors ton vinyle a fait étape dans les Jardins de la Chapelle le mardi 23 août.
Une douzaine de personnes qui pour la plupart s’étaient munies de quelques disques 33 ou 45 tours, ont partagé durant près de deux heures leurs coups de cœur musicaux, permettant à chacun de découvrir ou redécouvrir des créations de la deuxième moitié du siècle dernier, vinyle oblige.
Le tout était orchestré par Jean-Luc Ganier de l’Association des Amis de la Chapelle.
Les hôtes de lieux avaient préparé des boissons qu’ils ont gracieusement offertes aux participants.
Ce fut une soirée très agréable grâce à une météo bien plus clémente que lors du concert de Fred Blondin samedi dernier.
Une expérience à renouveler.
Jean-Luc Ganier responsable de la platine de disques
Près d’une centaine de personnes venues à la rencontre de Fred Blondin
« Délocalisé » en raison de la météo, le concert de Fred Blondin a réuni à la Maison Mosaïque près d’une centaine de spectateurs.
Des « néophytes » venus découvrir l’artiste, séduits par la qualité de la programmation de l’Association des Amis de la Chapelle lors des précédentes animations, renforcée pour cette soirée par le professionnalisme de Jean-Michel Rey et l’association Vis-à-Vis.
D’autres spectateurs étaient des personnes connaissant bien Fred Blondin, dont certaines venues de l’extérieur de la Déodatie (Oise, Alsace…).
Pendant près de deux heures, l’auteur-compositeur normand a proposé des textes pleins de vie, de tendresse, d’humour, voire d’émotion, comme cette chanson en hommage à son ami Marc, décédé à l’âge de 40 ans, mais aussi quelques « coups de gueule ».
Le public a également été mis « à contribution » lors de plusieurs chansons. Et, si à un moment il a levé le poing, ce n’était pas pour exprimer son hostilité au chanteur, mais pour l’accompagner lors du morceau Lever le poing. En cours de spectacle, Jean-Michel Rey est également venu chanter en duo avec Fred Blondin une version blues de la chanson de Georges Brassens Dans l’eau de la claire fontaine.
Merci à la Maison Mosaïque qui nous a accueillis pour cette soirée et, pour leur support organisationnel et technique, à Jean-Michel Rey et à l’association Vis-à-Vis.
Un grand merci à Fred Blondin, venu presqu’en voisin, puisqu’une partie de ses racines se situent à Rambervillers.
Jean-Michel Rey lors du concert avec Concurrence déloyale le 2 juillet dernier
Le 23 août, l’Association des Amis de la Chapelle vous donne à nouveau rendez-vous avec Jean-Michel Rey qui était présent le 2 juillet dans les Jardins de la Chapelle avec le groupe Concurrence Déloyale autour des chansons de Georges Brassens et hier soir à Mosaïques pour le concert de son ami Fred Blondin.
Mardi soir, à 20 heures, Jean-Michel Rey nous propose un moment musical particulier.
C’est effet vous qui ferez le programme.
Vous êtes invités à venir avec un disque vinyle (33, 45 ou 78 tours) pour partager une chanson ou une musique que vous aimez (variétés française ou étrangère, musique classique, jazz…) et, si vous le souhaitez, expliquer pourquoi vous avez choisi ce morceau de musique.
En raison d’une météo incertaine, le concert « surprise » de ce soir avec Fred Blondin, prévu initialement dans les Jardins de la Chapelle, aura lieu à la Maison Mosaïque de l’association Turbulences, 11 rue d’Ortimont, 88100 Saint-Dié-des-Vosges.
Invité par Jean-Michel Rey, de l’Association Vis-a-vis, pour notre concert-surprise du 20 août, Fred Blondin est auteur-compositeur, interprète et guitariste.
En 1989, il sort son premier disque (un 45 tours intitulé Paris au bord de larmes). Depuis, il a produit une dizaine d’albums, dont le dernier s’intitule Sept à Sète.
Il a reçu en 1990 et 1996 un prix lors des Victoires de la musique.
Parallèlement, il compose pour d’autres artistes (Johnny Hallyday, Yannick Noah, Patricia Kaas). Il a également écrit des musiques pour des pièces de théâtre (Panique au ministère, La Cage aux folles, L’Amour sur un plateau…) et des émissions de télévision.
Billetterie à l’entrée des Jardins de la Chapelle à partir de 19 h 30.
Une centaine de pèlerins sont montés sur la colline d’Ortimont pour la traditionnelle messe en l’honneur de Saint-Roch qui a été célébrée ce mardi 16 août par le père Philippe Baldacini. Comme chaque année, tous n’ont pu prendre place à l’intérieur de la petite chapelle. Les chants étaient accompagnés par l’organiste Marie-Claude Gégout.
Les fidèles à la sortie de l’office
Après la messe, chacune et chacun a été invité par Marie Noëlle et Jean-François Riotte à partager le verre de l’amitié. De nombreuses personnes ont également profité de l’événement pour parcourir les jardins de la chapelle.
Historiquement, c’est le culte célébré le jour de la Saint-Roch qui, dès le 18éme siècle, voire avant, a conduit l’édifice, initialement dédié à Notre Dame d’Ortimont ou Notre Dame de Consolation, à prendre le nom de Chapelle Saint-Roch et avec lui la colline sur laquelle il est bâti. C’était en effet, comme maintenant, le seul jour de l’année où un office y était célébré.
Après l’office, chacune et chacun a été invité à partager le verre de l’amitié.
Comme l’écrit Georges Baumont dans son article sur la chapelle publié en 1933 dans Le Pays Lorrain, à cette époque, « l’office entendu, on se livrait à des fêtes moins austères » le 16 août mais également le lendemain voire toute la semaine.
Au 18éme siècle, devant des excès de boissons, conduisant à des dégradations dans le voisinage, le Conseil de ville avait « fait défense de débiter du vin à peine d’une amende« , voire de prison en cas de récidive (délibérations des 12 août 1769, 7 août 1786 et 1er août 1989). De nos jours, la fête après l’office ne conduit plus à de telles dérives.
Une douzaine de personnes étaient présentes pour suivre les commentaires du guide de l’association tant dans la chapelle que dans les jardins.
Parmi les visiteurs, on notait plusieurs anciens du quartier. L’un d’eux revenait sur les lieux après quarante ans d’absence. Il a pu apprécier les changements intervenus suite aux travaux entrepris dans la chapelle et dans son environnement, en particulier depuis l’année 2000.
André Grandjean qui a longtemps habité rue de l’Orme, nous a aussi apporté des clichés anciens dont certains étaient inconnus de l’association. Nous reviendrons sur ces clichés dans de prochains articles. Celui ci-dessous permet de voir les vitraux il y a une centaine d’années. On distingue également à l’arrière plan la grange en bois aujourd’hui disparue.
Photo de la chapelle en 1920, fournie par André Grandjean
Mardi 16 août à 10 heures, la chapelle accueillera les fidèles pour la messe annuelle de la Saint-Roch, célébrée par la Père Philippe Baldacini.
Article de Corinne Weiss – Vosges Matin du 14 août 2016.