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Animation « Autour de la sève de bouleau » le dimanche 13 mars à 15 heures

Sève de bouleau de la Chapelel Saint-RochLa première animation de l’année 2016 est une nouveauté puisqu’elle s’articulera autour du thème de la sève de bouleau. Elle aura lieu le dimanche 13 mars à 15 heures.

Le président Jean-François Riotte réunira pour l’occasion trois intervenants.

Patrice Haberer, retraité de l’ONF, fera une conférence sur Le bouleau, ce pionnier de la forêt.

Françoise Jacquot et Philippe Michel, pharmaciens, nous parleront de la Pharmacopée du bouleau.

Virginie Leblanc, de Association ETC…Terra, fera une séquence-animation sur la sève : Sève brute et sève élaborée.

Les participants pourront ensuite déguster de la sève de bouleau de la chapelle Saint-Roch et en acheter (vente au profit de l’Association).

Agenda 2016 de l’Association des Amis de la chapelle Saint-Roch

Chapelle Saint-Roch-17 août 2015Cette année encore les Amis de la Chapelle vous offrent une palette d’activités avec une vingtaine de rendez-vous entre mars et décembre.

Il y aura quatre animations :

  • le 13 mars autour de la sève de bouleau,
  • le 11 septembre autour du miel,
  • les 17 et 18 septembre avec les Journées Européennes du patrimoine,
  • et le le 9 octobre autour de la soupe .

Sept conférences :

  • le 13 mars sur la sève de bouleau avec des interventions de Patrice Haberer sur Le bouleau, ce pionnier de la forêt et de Françoise Jacquot et Philippe Michel sur La pharmacopée du bouleau, et une séquence-animation de Virginie Leblanc, Sève brute et sève élaborée,
  • le 10 avril avec Damien Parmentier (La chapelle, la ville et la France entre 1500 et 1625),
  • le 5 juin avec Olivier Bour (Une hirondelle ne fait pas le printemps),
  • le 8 juillet avec Paule Gehay (Hildegarde de Bingen, visionnaire du 12ème siècle),
  • le 7 août avec Claude Thouvenot (Convives et nourritures chez Erckmann et Chatrian),
  • le 11 septembre avec Jean-Louis Perrotey et le Pays de la Déodatie (autour du miel),
  • le 9 octobre avec Claude Thouvenot (Mange ta soupe et tais-toi).

Sept spectacles :

  • le 14 mai avec le duo Yackch‘e,
  • le 28 mai Rock à la Chapelle avec Zepset (Tribute to Led Zeppelin) et en première partie Jude & The Blues Band,
  • le 18 juin à 20 h Fête de la Musique avec Jude & The Blues Band,
  • le 2 juillet à 20 h Hommage à Georges Brassens par le groupe Concurrence Déloyale,
  • le 20 août Concert surprise en partenariat avec Jean-Michel Rey,
  • le 15 octobre à 18 h 30 Spectacle audio-visuel autour de la chapelle Voyage autour de la lumière,
  • et le 16 décembre Chants de Noël par la Chorale Ladies-Cœurs.

 Deux expositions :

  • le 4 juin avec le graffeur-designer Mantra (exposition visible tout l’été),
  • et les 17 et 18 septembre avec Emmanuel Antoine et Maxime Acker.

Des visites commentées auront lieu les 15 juillet et 12 août et à la demande. Des diaporamas seront présentés lors des Journées Européennes du Patrimoine les 17 et 18 septembre.

Enfin, dans la chapelle, lieu de culte, la messe sera célébrée le 16 août, jour de la saint Roch.

Retrouvez l’agenda chronologique avec le lien suivant : Agenda 2016 – Amis de la chapelle Saint-Roch A4-V3.

Merci de vous garer rue de l’Orme, près du Lycée Baumont, à 5 minutes de marche de la chapelle. 

D’autres animations pourront être organisées. Elles seront annoncées sur ce site et dans la presse locale.

 

La symbolique de l’abeille. Extraits de la conférence d’Agnès Pozza du 13 septembre.

La symbolique de l'abeille

Voici quelques extraits de la conférence d’Agnès Pozza faite dans le cadre des animations autour des abeilles et du miel.

L’origine de l’abeille

Cet insecte apparu sur terre il y a 65 millions d’année, soit bien avant les premiers hommes (2 millions d’années) reste mystérieuse et à l’origine de nombreux mythes et légendes dans la plupart des civilisations.

On retrouve des scènes de récolte du miel dans des nids d’abeilles sauvages sur les peintures rupestres.

Grotte de Cueva de la Araña (Espagne)
Grotte de Cueva de la Araña (Espagne). 5 000 à 10 000 ans avant JC

L’abeille dans les civilisations anciennes

Cet insecte sacré est le lien entre les vivants et les morts. L’abeille symbolise aussi les principes vitaux et incarne l’âme.

Dans la mythologie des Bushmen en Afrique du Sud, c’est plantant une graine dans une mante qu’une abeille a donné naissance au premier homme.

En Egypte, les abeilles sont issues des larmes tombées à terre de Râ, le dieu soleil.

L'abeille et le roseau, symboles de la Basse et de la Haute Egypte. Temple de Karnak.
L’abeille et le roseau, symboles de la Basse et de la Haute Egypte. Temple de Karnak.

On retrouve des abeilles et des ruches sur les tombes des Mycéniens (1 200 ans avant JC).

Chez les grecs, Aristée, le fils d’Apollon, est souvent représenté comme le premier apiculteur et sa science lui aurait été transmisse par le déesse-mère Gaïa. L’abeille est identifiée à Déméter, la déesse de la terre et des récoltes. Une légende raconte aussi que les abeilles naissent des cadavres. Cette croyance durera jusqu’au XVIème siècle L’origine des abeilles. Le temple d’Artémis, à Ephèse, est décoré d’abeilles et ses prêtres sont les rois des abeilles.

En hébreu, le nom de l’abeille, Dbure, vient de la racine Dbr qui qui signifie la parole. Et, d’ailleurs, les abeilles se posent sur les lèvres de philosophe grec Platon ou sur celles de Saint Ambroise, le patron des apiculteurs.

Le poète romain Virgile écrit que le miel est un don céleste et qu’elles possèdent une partie de l’intelligence divine.

Chez les Celtes, qui buvaient de l’hydromel, Nantosuelta, déesse de la terre et de la fertilité, est représentée avec une abeille et une ruche. L’abeille est aussi le symbole de la sagesse et de l’immortalité de l’âme.

En Russie, Zosim est connu comme le dieu-abeille qui a donné l’apiculture à l’humanité.

En Sibérie et en Amérique du sud, l’abeille représente l‘âme flottant dessus du corps du défunt.

Les Mayas célèbrent le dieu-abeille Ah Mucan Cab pour favoriser une floraison abondante et une bonne récolte de miel.

Le Coran dit que le miel est le premier bienfait que Dieu a donné à la terre.

En Inde, Kama, le dieu de l’amour est représenté avec une abeille.

L’abeille

Quant à l’abeille, elle est à première vue un insecte plutôt banal, assez rustique et peu élaboré. Mais son comportement collectif parait atteindre les sommets de la raison, de la vertu et de la sagesse. Elle est intelligente, dévouée, faible, fidèle, altruistes, travailleuse, économe, géomètre, d’une propreté exemplaire… La liste de  ses qualités emplit des pages entières de la littérature antique, médiévale et contemporaine.

On retrouve chez l’abeille l’ambivalence nature/culture. Elle reste sauvage à l’état domestique (da piqûre est redoutable) et domestique à l’état sauvage (elle produit du miel même sans apiculture).

Le miel

C’est un produit à la fois cultivé et sauvage : le plus naturel des produits car il peut être consommé sans transformation aucune et à l’inverse des autres produits de la nature, il ne pourrit pas.

Abeilles et ruches Tacuinum Sanitaris, ouvrage médical du moyen âge, tiré du Taqwin al‑sihha
Abeilles et ruches Tacuinum Sanitaris, ouvrage médical du moyen âge.

L’abeille, symbole de la femme idéale

Dans l’antiquité grecque, elle est l’emblème des vertus domestiques : fidèle à son mari, mère des enfants légitimes, elle régente l’espace intime de la maison…

Bon  nombre de sociétés rêvent de la ruche comme un modèle organisationnel pour l’homme.

Varon (savant romain, 116-27 avant JC) disait que « c’est d’elle qu’on apprend à travailler, construire et stocker ».

Mais la ruche est aussi un modèle de servitude et Charles Nodier écrivait en 1818 « Montre-moi une ville, une ruche ou une fourmilière et je vous montrerai l’esclavage. Le lion et l’aigle seuls sont rois, car ils sont solitaires ».

Le serpent et l’abeille

Ils ont une parenté symbolique et complémentaire. Le serpent symbolise l’esprit et l’abeille l’âme. Tous deux piquent et inoculent le feu dans la chair. Le python est une incarnation de la terre et son nom signifie putréfaction féconde, alors que l’on a vu que l’abeille était dans l’antiquité sensée naître de la putréfaction d’un animal (lion ou taureau). Et comme le serpent, elle sortait des cavités de la terre.

Le nombre 6, symbole mathématique de l’abeille

Les alvéoles hexagonales
Les alvéoles hexagonales

L’abeille a six pattes et son abdomen six anneaux. Les alvéoles qu’elle fabrique sont hexagonales. L’hexagone est la figure géométrique dans laquelle peut s’inscrire une étoile à six branches, symbole du macrocosme, du divin et du spirituel.

Depuis Aristée, elle est aussi rattachée au chiffre 9, que l’on rapprochera des neuf mois de grossesse chez la femme.

Mais également au chiffre 3, les trois mois d’hiver avant la « résurrection » des abeilles qui sont à rapprocher des 3 jours entre la mort et la résurrection du Christ.

Conclusion

L’abeille poursuit immuablement son vol symbolique pendant que l’homme tente en l’observant de comprendre qui il est.

Mais, surtout, émerveillons nous encore et toujours devant une abeille tout empoudrée de pollen, butinant une fleur et qui, si délicatement, à peine en l’effleurant, en prélève le nectar.

Merci aux apiculteurs de prendre si bien soin des abeilles.

Revue de Presse : Echo des Vosges du 28-10-2015.

La symbolique de l'abeille à la chapelle Echo des Vosges 28-10-2015

La causerie de Claude Thouvenot sur le pain au moyen âge

CT et l'assistance IMG_3354

Le dernier invité des Amis de la Chapelle a commencé ses propos en précisant qu’au mot de conférence, il préférait celui de causerie. Ses propos sont néanmoins restés sérieux et argumentés.

Il s’est aussi justifié du titre volontairement provocateur donné à son intervention (« Le pain au moyen âge, un faux exemple de malbouffe »), en précisant que cela faisait référence à la vision péjorative qu’avaient de l’alimentation au moyen âge les historiens du XVIIème siècle, pourtant dit Siècle des lumières, une analyse battue en brèche par ceux du XXème siècle.

Il a rappelé que, lors de cette longue période qui va de la chute de l’empire romain à la prise de Constantinople par les ottomans, il y a eu, certes, des temps de disettes, entre autres à la suite des épidémies de pestes. Mais, globalement, l’alimentation a été satisfaisante durant ces dix siècles. Ceci est corroboré par les études des pathographes du siècle dernier qui ont étudié les ossements et l’appareil dentaire des personnes ayant vécu au moyen âge, et qui n’ont pas retrouvé de signe de malnutrition.

L’auteur a détaillé les différentes céréales utilisées pour la panification (blé froment, seigle, épeautre, orge d’hiver et avoine ainsi que méteil, ce mélange de blé et de seigle) et les régions dans lesquelles elles étaient cultivées. Il a précisé les populations qui les consommaient, le blé l’étant par les seigneurs, bourgeois et notables religieux et les autres par les petites gens.

Il s’est attaché ensuite à décrire la chaîne allant de la moisson à la cuisson du pain, en passant par la fabrication de la farine dans les différents moulins des villes et des campagnes, qu’ils soient à sang, c’est dire fonctionnant grâce à la force animale, à vent ou à aubes).

Il a rappelé que le mot boulanger désigne celui qui fabrique des pains ronds. Il dérive d’un mot picard et il est apparu en 1299. Il a remplacé progressivement les termes précédemment utilisés : talmelier (qui dériverait de tamiser, ou de taler signifiant battre, et de mêler), pesteur (celui qui pétrit) ou panetier (qui a la même origine que le mot italien, panettiere).

Il a décrit les boulangeries des villes, où le boulanger pouvait aussi élever des poules ou des cochons, les fours des seigneurs, dit fours banaux (nom dérivé des banalités, les taxes payées au seigneur), lieux qui sont devenus communaux à  la révolution en 1790. Outre les seigneurs, les monastères possédaient aussi leur propres équipes.

il a précisé comment les meuniers étaient payés, comment était fixé le prix du pain et quels étaient les modes de fabrication et distribution. Les boulangeries ne fournissant que partiellement les populations urbaines alors en développement, le complément était assuré par les campagnards qui venaient vendre à la ville leur production.

Il a aussi rappelé la mauvaise réputation des meuniers et boulangers souvent suspectés de vol et de malfaçons. Un dicton disait ainsi « tous les meuniers sont des voleurs, mais tous les voleurs ne sont pas des meuniers« .

Il a terminé sont propos en présentant les différents pains consommés : le pain bis, le pain de chapitre, le pain bourgeois, le pain de Chailly, les biscuits (pain cuit deux fois à l’intention des marins …, et des productions moins quotidiennes comme les échaudés, les oublies et les cuignets.

La dégustation des pains de La Soyotte
La dégustation des pains de La Soyotte

Après la conférence, l’Association des Amis de la chapelle a offert aux participants une dégustation de différents pains confectionnés par la Ferme-musée de la Soyotte (pain nature, pain au magret de canard et pain gallu aux fruits).

Dédicace de ses livres par Claude Thouvenot
Dédicace de ses livres par Claude Thouvenot

La vidéo reprenant des extraits de la conférence est visible ci dessous. Merci à Jean-Marc Urbès pour sa réalisation.

 

Retrouvez quelques illustrations extraites du diaporama de Claude Thouvenot : Illustrations sur le pain au moyen âge.

Revue de Presse :

Vosges Matin du 3 octobre 2015 :

Le pain, on en parle, on en mange - Vosges Matin 3-10-2015

Echo des Vosges du 8 octobre 2015 :

On y a causé du pain au moyen âge Echo des Vosges 8-10-2015

La flore et faune dans le graduel de Saint-Dié. Conférence de Damien Parmentier.

Abeille et papillon. Graduel de Saint-Dié. Médiathèque Victor Hugo - Saint-Dié
Abeille et papillon. Graduel de Saint-Dié. Médiathèque Victor Hugo – Saint-Dié

Damien Parmentier, Docteur en Histoire, a présenté le 13 septembre dernier dans le cadre des animations sur le miel et les abeilles, une conférence sur « La flore et la faune dans le graduel de Saint-Dié ».

Il a d’abord situé cet ouvrage unique dans son contexte historique, en rappelant ses liens avec la chapelle Saint-Roch. En effet, le graduel a été réalisé entre 1490 et 1510 à l’initiative de Vautrin Lud qui a fait bâtir à la même époque le petit sanctuaire sur ce secteur de Saint-Dié qui était alors dénommé « colline d’Urtimont ». Le chanoine déodatien était en outre maître général des mines de Lorraine.

Rassemblant 361 feuillets, dont 22 pages enluminées, l’ouvrage comporte d’ailleurs une page rehaussée des plus anciennes illustrations connues sur le travail dans les mines (vraisemblablement celles de la Croix aux Mines).

S’il comporte de nombreuses images de fleurs – dont la symbolique a été expliquée – et d’animaux, une seule concerne une abeille, peinte en compagnie d’un papillon. Une autre planche nous montre aussi des ours se régalant dans un arbre. Cependant, ce n’est pas pour y manger du miel, mais des pommes.

On retrouve aussi dans le graduel des êtres « monstrueux » rappelant ceux peints en 1503, donc à la même époque que le graduel, par le néerlandais Jérôme Bosch dans « L’enfer » (partie de son triptyque « Le jardin des délices ») ou plus tard par Pierre Brueghel l’Ancien, en particulier dans « La chute des anges rebelles ».

Vous pouvez quelques unes des illustrations présentées lors de la conférence sur le lien suivant : La faune et la flore dans le graduel de Saint-Dié

Le graduel est visible dans la salle du trésor de la médiathèque municipale Victor Hugo, rue Saint-Charles à Saint-Dié. Une version numérisée est consultable sur Internet : http://www1.arkhenum.fr/images/bm_saint_die_ms/images/oeb/ms074/.

Conférence sur « Le pain au moyen âge, un faux exemple de malbouffe » par Claude Thouvenot, dimanche 27 septembre à 15 heures

Moulin à aubes au 14e siècle. Bibliothèque Nationale de France
Moulin à aubes au 14e siècle. Bibliothèque Nationale de France

Agrégé de géographie, notre invité a mené dans le cadre de sa thèse de doctorat des recherches sur les habitudes alimentaires du nord-est, dont il a tiré un livre « Le pain d’autrefois« .

Son propos portera sur le pain au moyen âge, cette période qui va de la chute de l’empire romain en 476 à la chute de Constantinople en 1453. En s’appuyant sur les données de recherches plus récentes, il reviendra sur la position des historiens du 18ème siècle qui ont fait du moyen âge une période de malbouffe.

Il évoquera les céréales panifiées pour faire du pain de plus ou moins bonne qualité et un familier du paysage, le moulin. Il nous fait faire le tour de France des pains. Il fera revivre la boulangerie dans la ville, le pain des communautés religieuses et laïques, le pain des campagnards, la mauvaise réputation des meuniers et des boulangers.

A l’issue de sa conférence, l’auteur dédicacera ses livres, dont « Le Pain d’autrefois, chroniques alimentaires d’un monde qui s’en va« .

Livres de Claude Thouvenot

Pour en savoir plus, voir notre article précédent : https://www.chapelle-saint-roch.fr//2015/09/12/le-pain-au-moyen-age-conference-de-claude-thouvenot-le-dimanche-27-septembre-a-15-heures/.

Les visiteurs se régalent autour du miel et des abeilles

Visite du rucher avec Ismail Sozcu et Jean-Louis Perrotey
Visite du rucher avec Ismail Sozcu et Jean-Louis Perrotey

Les personnes qui se sont retrouvées le dimanche 13 septembre sur les hauteurs de Saint-Roch pour les animations autour des abeilles et du miel sont régalées au sens figuré puis au sens propre.

L’après midi a débuté par une conférence d’Agnès Pozza sur la symbolique de l’abeille.

Ensuite, les plus « sportifs » ont suivi dans les jardins de la chapelle Ismail Sozcu et Jean-Louis Perrotey pour aller à la découverte du rucher du premier nommé. Arrivés sur les hauteurs de la propriété, les visiteurs ont repris leur souffle en écoutant les explications des deux apiculteurs. Equipée de masques de protection, une partie du groupe a pu s’approcher au plus près des ruches.

Perdant ce temps d’autres visiteurs restés près de la chapelle ont fait le tour des différents stands : miel de la Chapelle Saint-Roch par les Amis de la Chapelle, nougat au miel de la chapelle réalisé par Élise (Les douceurs d’Élise), livres pour petits et grands sur les abeilles et le miel par Rachel (Librairie Le Neuf), savons fabriqués à base de miel de la chapelle par Judith Lott (Les Champs Grand-Mère).

Au retour du rucher chacun a pu suivre les explications données par Jean-Louis Perrotey sur la ruche et son fonctionnement.

Ensuite, les participants ont pu assister à la présentation de Mathilde Vincent, chargée de mission biodiversité au Pays de la Déodatie, sur l’opération « J’adopte une ruche en Déodatie ». Pour en savoir plus sur cette opération, vous pouvez écouter l’interview de Mathilde Vincent sur RCM : http://www.rcmlaradio.fr/news/adopter-une-ruche-en-deodatie.php. Contact : <biodiversite@deodatie.com>.

La dernière intervention était celle de Damien Parmentier sur « Les abeilles et la flore au moyen-âge d’après le graduel de Saint-Dié », un ouvrage réalisé à la demande de Vautrin Lud et contemporain de la chapelle Saint-Roch (vous pouvez consulter la version numérisée de cet ouvrage unique en cliquant sur le lien suivant :  http://www1.arkhenum.fr/bm_saint_die/).

Enfin, chacun a pu poursuivre la visite des stands, acquérir de l’excellent miel de la chapelle et savourer différents produits dérivés du miel de la chapelle (pain d’épices bio de Béatrice Perrotey, cake au miel de Marie-Noëlle Riotte, pain de Michel Valerio tartiné au miel) ainsi que des bonbons aux miels de fleurs et de sapin fabriqués par la Confiserie des Hautes Vosges.

Ruche et outils

Retrouvez quelques photos de la manifestation et celles des animateurs de cette après-midi délicieuse : Conférences et animations autour des abeilles et du miel – 13-09-2015  et Le miel – 2015 – Les intervenants.

Articles complémentaires : 

Conférence de Damien Parmentier : https://www.chapelle-saint-roch.fr//2015/09/24/la-flore-et-faune-dans-le-graduel-de-saint-die-conference-de-damien-parmentier/.

Recette du cake au miel de la chapelle : https://www.chapelle-saint-roch.fr//2015/09/24/recette-du-cake-au-miel-de-la-chapelle/.

 

 

Le pain au moyen âge. Conférence de Claude Thouvenot le dimanche 27 septembre à 15 heures

Boulangers à la fabrication du pain. Missel franciscain, 1450-1500. Bibliothèque Municipale de Lyon
Boulangers à la fabrication du pain. Missel franciscain, 1450-1500. Bibliothèque Municipale de Lyon

Le 27 septembre à 15 heures, Claude Thouvenot, habitué de la chapelle, fera une conférence sur « Le pain, un faux exemple de malbouffe au moyen-âge ». Cette conférence était initialement prévue le dimanche 13 septembre, date à laquelle aura lieu une série d’animations sur le miel et les abeilles (voir l’article précédemment consacré à cette manifestation).

Agrégé de géographie, notre invité a mené dans le cadre de sa thèse de doctorat des recherches sur les habitudes alimentaires du nord-est, dont il a tiré un livre « Le pain d’autrefois« . Après s’être consacré à l’enseignement, il a intégré le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) où il a créé le Centre d’analyse des milieux alimentaires. Il a animé, de sa fondation en 1995 jusqu’en décembre 2014, l’association « Passerelles » consacrée également à la géographie alimentaire et à la valorisation des produits du terroir lorrain.

Son propos portera sur le Pain au moyen âge, cette période qui va de la chute de l’empire romain en 476 à la chute de Constantinople en 1453. En s’appuyant sur les données de recherches plus récentes, il reviendra sur la position des historiens du 18ème siècle qui ont fait du moyen âge une période de malbouffe.

Il évoque les céréales panifiées pour faire du pain de plus ou moins bonne qualité et un familier du paysage, le moulin. Il nous fait faire le tour de France des pains. Il fait revivre la boulangerie dans la ville, le pain des communautés religieuses et laïques, le pain des campagnards, la mauvaise réputation des meuniers et des boulangers.

Un moulin, dessin de Bernard Claudon extrait du livre "Le pain d'autrefois".
Un moulin, dessin de Bernard Claudon extrait du livre « Le pain d’autrefois ».

A l’issue de sa conférence, l’auteur dédicacera ses livres, dont « Le Pain d’autrefois, chroniques alimentaires d’un monde qui s’en va« .

Le pain d'autrefois, page de couverture

Animations autour du miel et des abeilles le dimanche 13 septembre

Le miel et les abeilles - 13 septembre 2015

Depuis cette année, un rucher a été installé dans les Jardins de la Chapelle par Ismaël Sozcu et la première récolte a été présentée à l’occasion de la fête de Saint Roch le 17 août dernier. Dans ce cadre, l’Association des Amis de la Chapelle organise une après midi consacrée au miel et aux abeilles le 13 septembre, avec conférences, visite du rucher, dégustation et vente de miel et de livres.

Téléchargez le programme en format PDFLe miel et les abeilles – 13 septembre 2015

 

Étiquette des pots du "Miel de La Chapelle" (250 g, 500 g ou 1 kg)
Étiquette des pots du « Miel de La Chapelle » (250 g, 500 g ou 1 kg)

Ci dessous, un petit clin d’œil à Claude Bassot, l’auteur du retable de la chapelle, avec une oeuvre réalisée vers 1620.

Le miracle des guêpes, tableau de Claude Bassot détruit lors de l’incendie de 1944 (in « Saint-Dié des Vosges, origines et développement », George Baumont – 1961).
Le miracle des guêpes, tableau de Claude Bassot détruit lors de l’incendie de 1944 (in « Saint-Dié des Vosges, origines et développement », George Baumont – 1961).

Ce tableau fait référence à un épisode de la vie de Saint Déodat à qui un homme avait promis une vigne. L’homme qui n’avait pas tenu ses engagements avait vu arriver une nuée de guêpes chaque fois qu’il tirait son vin, jusqu’à ce qu’il mette en oeuvre sa promesse.

Mais, rassurez-vous, nous ne confondons pas les abeilles et les guêpes, ces dernières étant d’ailleurs des prédatrices des premières.

Revue de Presse

Saint-Dié Info du 3 septembre : http://saintdieinfo.fr/2015/09/du-miel-et-des-abeilles-bzzzzz-a-st-roch/Du miel et des abeilles bzzzzz à St Roch - Saint-Dié Info du 3 septembre 2015

Vosges Matin du 5 septembre :Autour du miel et des abeilles - Vosges Matin du 5 septembre 2015

L’Écho des Vosges du 10 septembre 2015 : Des petites paires d'ailes à la chapelle

Conférence de Paule Gehay sur « Le Chant de Bernadette » de Franz Werfel.

Conférence sur Le Chant de Bernadette IMG_9556

Une trentaine de personnes ont assisté à la conférence Paule Gehay consacrée au livre de Franz Werfel « Le chant de Bernadette », écrit aux États-Unis en 1941 et traduit en français par le déodatien Yvan Goll (lire notre précédent article).

Il m’a semblé, dit Paule Gehay, que parler de Franz Werfel, cet écrivain autrichien juif (1890 -1945), et de sa rencontre avec Bernadette Soubirous (1844-1879) correspondait à la spiritualité qui se dégage de cette ancienne – et nouvelle – Chapelle de Saint-Roch.

Werfel avait déjà célébré dans ses écrits précédents « le secret divin et la sainteté humaine envers et contre « son époque » mais, en 1940, alors qu’il était obligé de rester cinq semaines à Lourdes en attendant un possible visa pour les États Unis, il apprit la « merveilleuse histoire de Bernadette Soubirous et des guérisons miraculeuses ».

ll craignait alors pour sa vie et fit le vœu de chanter Bernadette s’il échappait aux Nazis.

Le Chant de Bernadette est l’accomplissement de ce vœu. Ce livre rappelle également aux êtres humains que, ainsi que l’écrit Werfel dans sa préface, le pouvoir et l’argent ne sont pas « des valeurs essentielles de la vie« .

Vous pouvez télécharger la planche des photos de la soirée en format PDF : Conférence de Paule Gehay sur Le Chant de Bernadette (clichés de Nicolas Bourdon) et la revue de presse : Plus de 30 personnes ont assisté à la conférence de Paule Gehay, http://saintdieinfo.fr/?p=45629Paule Gehay commente l’oeuvre de Franz Werfel – Vosges Matin du 6 juillet 2015 et Paule Gehay a captivé son public à la chapelle – Echo des Vosges du 9 juillet 2015.