Archives mensuelles : juin 2015

27 juin 2015 : visite des enfants du catéchisme

Groupe d'enfants à la chapelle

Samedi 27 juin, un groupe d’enfants conduits par Évelyne Fleurentdidier, assistée de parents, est venu à la découverte de la chapelle et de ses jardins.

Guidés par Jean-Louis Bourdon, les jeunes ont visité l’édifice religieux et ont pu observer en détail le retable et ses saints ainsi que les vitraux de Claire Henry qui n’ont plus de secrets pour eux.

Ils ont bien sur appris l’histoire de Saint Roch, victime de la peste sauvé par un chien, mais aussi fait la connaissance de Saint-Fiacre, le saint patron des jardiniers, et notamment celui de Marie-Noëlle et Jean-François Riotte qui ne ménagent pas leur peine pour offrir à la chapelle un magnifique écrin de verdure.

Ils ont ensuite fait le tour des jardins à la découverte des fleurs et légumes, des bassins et de leurs animaux aquatiques mais aussi des jeux (marelle et damier).

Après la rencontre avec le président Jean-François Riotte, ce fut l’heure du pique-nique avant un retour vers la ville sous forme d’un rallye découverte.

Retrouvez la planche de photos de Marc Fourniquet (format PDF) sur le lien suivant : Visite des enfants du catéchisme le 27 juin 2015.

L’article de l’Écho des Vosges du 16 juillet :

Les enfants du cathé à la chapelle - Echo des Vosges du 16 juillet 2015

Conférence de Paule Gehay sur « Le Chant de Bernadette » de Franz Werfel.

Conférence sur Le Chant de Bernadette IMG_9556

Une trentaine de personnes ont assisté à la conférence Paule Gehay consacrée au livre de Franz Werfel « Le chant de Bernadette », écrit aux États-Unis en 1941 et traduit en français par le déodatien Yvan Goll (lire notre précédent article).

Il m’a semblé, dit Paule Gehay, que parler de Franz Werfel, cet écrivain autrichien juif (1890 -1945), et de sa rencontre avec Bernadette Soubirous (1844-1879) correspondait à la spiritualité qui se dégage de cette ancienne – et nouvelle – Chapelle de Saint-Roch.

Werfel avait déjà célébré dans ses écrits précédents « le secret divin et la sainteté humaine envers et contre « son époque » mais, en 1940, alors qu’il était obligé de rester cinq semaines à Lourdes en attendant un possible visa pour les États Unis, il apprit la « merveilleuse histoire de Bernadette Soubirous et des guérisons miraculeuses ».

ll craignait alors pour sa vie et fit le vœu de chanter Bernadette s’il échappait aux Nazis.

Le Chant de Bernadette est l’accomplissement de ce vœu. Ce livre rappelle également aux êtres humains que, ainsi que l’écrit Werfel dans sa préface, le pouvoir et l’argent ne sont pas « des valeurs essentielles de la vie« .

Vous pouvez télécharger la planche des photos de la soirée en format PDF : Conférence de Paule Gehay sur Le Chant de Bernadette (clichés de Nicolas Bourdon) et la revue de presse : Plus de 30 personnes ont assisté à la conférence de Paule Gehay, http://saintdieinfo.fr/?p=45629Paule Gehay commente l’oeuvre de Franz Werfel – Vosges Matin du 6 juillet 2015 et Paule Gehay a captivé son public à la chapelle – Echo des Vosges du 9 juillet 2015.

Visite commentée de la chapelle et de ses jardins le vendredi 10 juillet à 10 heures

Chapelle St-Roch en juin

Venez découvrir la chapelle, son histoire, son retable et ses vitraux lors d’une visite commentée.

Déambulez ensuite dans les jardins et le parc attenants et profitez de la vue imprenable sur Saint-Dié, la vallée de la Meurthe, les montagnes environnantes et la ligne bleue des Vosges chère à Jules Ferry.

Comme toutes les manifestations organisées par l’Association des amis de la chapelle, cette visite est gratuite.

Télechargez l’invitation en format PDF : Visite commentée 10 juillet 2015

Travaux de restauration pour l’harmonium de la chapelle. La générosité d’un facteur d’orgue.

Gilbert Hoyndorf inspecte l'harmonium de la chapelle
Gilbert Hoyndorf inspecte l’harmonium de la chapelle

Gilbert Hoyndorf est un homme au grand cœur. Facteur d’orgue et jeune retraité, il a découvert la chapelle et son harmonium grâce à Gérard Ferry, l’un de ses voisins adhérent de notre association et membre d’un groupe de marcheurs de Nayemont-les-Fosses qui avaient visité l’an dernier la chapelle et ses jardins.

Il a spontanément offert ses services pour restaurer l’harmonium. Cet instrument, mis à disposition par un des adhérents de l’Association, date de la fin du 19ème siècle et a commencé sa « carrière » à la Maison Saint-Charles de Dombasle-sur-Meurthe, bâtiment d’une congrégation religieuse devenu maison de retraite en 1970.

Les travaux concerneront le clavier, mais surtout un des deux soufflets et les joints d’étanchéité du sommier.

Gilbert Hoyndorf et Gérard Ferry accompagnés de Frédéric Strabach sont venus prendre en charge l’instrument qui sera de retour dans 7 semaines pour être opérationnel lors de l’office de la Saint-Roch (prévu cet année le lundi 17 août, puisque le 16 « tombe » un dimanche).

Gilbert Hoyndorf a travaillé pendant 40 ans dans la facture d’orgues à Strasbourg. Cinq ans d’apprentissage lui ont permis de connaître parfaitement toutes les étapes de la fabrication d’un orgue, de la conception à l’harmonisation finale. Il a exercé en France dans beaucoup de cathédrales où il a participé à la fabrication, mais aussi à la restauration de grandes orgues. Il a également travaillé à l’étranger, en Allemagne, en Autriche, en Islande, aux États-Unis (en particulier à Dallas) et pendant 16 ans dans des salles de concert au Japon. Ses passions sont bien sûr la facture d’orgue et la musique mais aussi la randonnée en montagne.

Retrouvez une planche de photo en format PDF en cliquant sur le lien suivant : Restauration de l’harmonium de la chapelle.

Visite des sœurs bénédictines

Bénédictines 28 mai 2015Le 28 mai dernier, « notre »petite chapelle sise sur la colline d’Ortimont dominant la ville de Saint-Dié a reçu la visite d’une vingtaine de religieuses, appartenant à la congrégation des Bénédictines de l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement.

Pourquoi cette visite des sœurs à la chapelle?

Le lien, c’est la fondatrice de leur congrégation en 1651, Catherine de Bar. Née à Saint-Dié le 31 décembre 1614, elle montait régulièrement à la chapelle Saint-Roch dans sa jeunesse.

Le groupe originaire des abbayes de Rosheim, Rouen, Craon et Arua (Ouganda) était accompagné du père Bernard Couronne. A Saint-Dié, les religieuses ont assisté à un office à la petite église Notre Dame de Galilée et visité la médiathèque municipale où elles ont pu découvrir l’acte de baptême de Catherine de Bar.

Elles ont pu profiter du cadre ensoleillé des jardins de la chapelle pour leur repas de midi avant un temps de recueillement et de prière dans l’édifice religieux.

Déjà présentes le 12 mars 2014 pour l’inauguration des vitraux, elles devraient revenir le 3 juillet prochain pour la présentation officielle des nouveaux badigeons intérieurs de la chapelle.

Le Centre Social Lucie-Aubrac visite la chapelle et ses jardins

La visite du groupe de Lucie Aubrac à la chapelleVisite du Centre social Lucie Aubrac – 9 juin 2015

Le mardi 9 juin, une vingtaine de personnes de l’Association des usagers du Centre social Lucie Aubrac sont venues visiter la chapelle et ses jardins.

Elles ont été accueillies par le président de l’association des Amis de la Chapelle Saint-Roch, Jean-François Riotte, accompagné de Marie-Claude et Jean-Louis Bourdon qui les ont menées sur les sentiers et allées des jardins et des sous-bois puis vers la chapelle. Elles  ont bénéficié des connaissances historiques de leur guide, Fatiha Bendahan.

A l’issue de cette visite, la chapelle, son histoire, son retable et ses vitraux n’avaient plus de secret pour elles.

Vous pouvez télécharger la planche de photos en fichier PDF en cliquant sur le lien suivant : Visite du Centre social Lucie Aubrac – 9 juin 2015. Articles de presse : Sur les chemins de la chapelle et des Myrtilles – Echo des Vosges du 18 juin 2015 et http://saintdieinfo.fr/?p=44850

La guerre est douce pour ceux qui ne l’ont pas faite. Conférence d’Olivier Bour

Olivier BOUR le 7 juin 2015 Photo de Jeanette Ferin

Après son intéressante conférence sur l’arbre en 2013, Olivier Bour, professeur de philosophie en classes préparatoires au Lycée Poincaré de Nancy, était à nouveau l’invité de  l’Association des  amis de la Chapelle le dimanche 7 juin 2015.

Voici le synopsis de sa conférence qui a été suivie par une trentaine de personnes.

« Dulce bellum inexpertis, la guerre est douce pour ceux qui ne l’ont pas faite » : cette formule latine, recueillie par Érasme dans son ouvrage de 1531, les Adages, nous invite à nous interroger sur ce paradoxe : alors même que la langue nous fait savoir, par définition, que la guerre est abominable, les hommes n’en continuent pas moins au fil de leur histoire à se faire la guerre. Il y a aurait une pente de la guerre.

Ceux qui ne l’ont pas faite savent bien que la guerre n’est pas douce, mais ils voudraient croire qu’elle l’est. C’est que la guerre a ses prestiges. D’où cela vient-il ? La guerre implique que le monde se fait menaçant de toutes parts, que la mort se fait imminente. Or, imaginer la guerre de sorte que cela nous paraisse agréable, c’est en quelque sorte apprivoiser le possible et le dominer en quelque manière, y compris le possible menaçant et l’inquiétant. Il n’est pas en ce sens surprenant que la guerre puisse nous paraître douce.

D’autant qu’en nous joueraient des ressorts qui nous la feraient secrètement désirer. C’est Freud qui explique que la guerre nous offre l’occasion de manifester notre toute-puissance, de nous exposer au moins fantasmatiquement à l’idée que notre moi est beau et invulnérable. L’ambivalence des sentiments est telle que la guerre est la possibilité rendue imminente de la disparition d’un être cher… qu’inconsciemment nous haïssons en même temps.

La guerre est affaire de fantasmes ; ceux qui ne l’ont pas faite et la croient douce n’ont pas pleine conscience de l’influence des noces de Mars et de Vénus sur la direction de nos désirs. Si les hommes ont tendance à être attirés par la guerre, c’est qu’ils imaginent que l’épouse fidèle rendra les justes et doux honneurs au retour vainqueur de son époux guerrier. Oui, décidément, dulce bellum inexpertis. Au moins, tâchons de ne pas être dupes de notre fascination pour la guerre.

Vous pouvez télécharger l’article de Jeannette Férin publié dans le quotidien Vosges Matin : La Guerre est douce pour ceux qui ne l’ont pas faite – Olivier Bour 7 juin 2015

Présentation officielle des nouveaux badigeons intérieurs de la chapelle le vendredi 3 juillet 2015 à 10 heures

Chapelle Saint-Roch - Juin 2015

Les travaux de réfection des badigeons intérieurs de la chapelle, décidés en 2013 après l’installation des vitraux de Claire Henry, ont été terminés en mai dernier par la SA Piantanida de Saulcy-sur-Meurthe. L’entreprise est spécialisée dans la restauration des monuments historiques, domaine où elle est reconnue pour son savoir-faire. Elle a récemment réalisé la restauration de l’ancienne bibliothèque des chanoines de l’ensemble cathédral de Saint-Dié.

Les travaux de nettoyage et de préparation des murs ont été réalisés en novembre et décembre derniers par des bénévoles de l’association après que l’entreprise Piantanida ait mis en place une protection efficace autour de l’autel, du retable de Claude Bassot et de l’harmonium de la chapelle.

Intérieur de la chapelle en septembre 2104  Chapelle Saint-Roch - Novembre 2014

La réfection des badigeons a été réalisé en lien avec l’Évêché de Saint-Dié, propriétaire de la chapelle. Le père Philippe Baldacini, curé de la paroisse de Saint-Dié, en a suivi la réalisation avec intérêt. Ces travaux ont été financés par les adhérents, le Conseil Départemental des Vosges, la Ville de Saint-Dié des Vosges, la réserve parlementaire du député et la Fondation du Patrimoine qui a reçu les dons de particuliers et d’entreprises.

Rappelons que la chapelle a été édifiée vers 1500 par le chanoine Vautrin Lud aux côtés de la ferme qu’il possédait sur la colline d’Urtimont. Le bâtiment religieux était initialement séparé de la ferme dans laquelle il est maintenant inséré. A la fin des années 1990, l’ancienne ferme qui était devenu un squat et la chapelle qui avait fait l’objet de dégradations extérieures, étaient menacées. Cela avait inquiété les habitants du quartier et la Société Philomatique Vosgienne. Des articles parus dans la presse locale s’en étaient fait l’écho : Au secours de la chapelle Saint-Roch – Claire Brugier – Est Républicain et La chapelle de Saint-Roch sans gardien – François Jodin – La Liberté de l’Est – 7 janvier 1998.

Les actuels propriétaires de l’ancienne ferme qui l’ont acquise en 2000, ont restauré la toiture de la chapelle et ont redonné un cadre digne de ce nom à cet édifice en réaménageant son environnement immédiat et les jardins.

Vous pouvez télécharger l’affichette  en format PDF annonçant cet événement : Invitation Réfection des Badigeons.

7 conteuses dans les jardins de la chapelle Saint-Roch le jeudi 4 juin

Promenade dans les jardins de la chapelle avec les conteuses

Le 4 juin dernier, en fin d’après-midi, une trentaine de personnes ont été accueillies par Marie-Noëlle et Jean-François Riotte pour une visite bien particulière des Jardins de la Chapelle.

En effet, ce groupe a été guidé dans sa promenade par sept conteuses qui l’ont non seulement fait déambuler dans le parc entourant la chapelle, mais l’ont également fait voyager à travers le monde.

Au fil des différentes étapes de la promenade, chacun a pu écouter et apprécier les récits merveilleux de Liliane Chauveaux avec « L’homme tout vert d’algues » (Italie, version d’Italo Calvino), Geneviève Charles-Mangeon et « La grenouille qui avait bu l’eau de la terre » (Océanie), Francine Harand et « La grenouillette » (conte populaire, version d’Henri Pourrat), Joëlle Xeuxet avec « Namcoutiti » (Ile Maurice), Nathalie Larcher et « L’enfant loup ou la promesse oubliée » (Amérique du Nord), Mireille Guéniot et « Les neufs paons d’or » (Slovénie) et Maryse Godel-Laheurte  avec « Le grillon Grêle » (légende chinoise).

Les conteuses intervenaient à l’issue de l’Atelier mis en place cette année par Claudine Goyot, conteuse professionnelle de l’association « L’Arbre Poisson », dans le cadre du PTEA (Projet Territorial d’Education Artistique) mis en place par Emmanuel Antoine du CEPAGRAP et financé par la DRAC de Lorraine (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et la Ville. Outre le travail d’atelier, les participantes ont également suivi un stage d’un week-end avec la conteuse Sylvie DELOM.

Télechargez la planche de photos de cette soirée en format PDF : 7 conteuses dans les jardins de la chapelle Saint-Roch 4 juin 2015